• ◊ Mensurations : 1m78 pour 66kg
• ◊ Morphologie : D'allure élancée, pas athlétique bien qu il fasse du sport, donc faiblement sculpté
• ◊ Démarche et attitude : confiant et sur de lui, des airs de mecs virils et vaillants quand il n est pas dans la lune ou dans une phase de besoin de tranquilité. Hélios a le sourire facile pour tous et tout le monde, d'oreille attentive il peut sembler plus doux et plus sociable qu'il ne l'est au final.
• ◊ Droitier ou gaucher : Gaucher
• ◊ Manie :  il a pris la manie de son père à se passer la main dans l'arrière ses cheveux quand il est mal à l'aise ou confus
◊ Couleur des cheveux : Blond à blond foncé suivant le soleil
• ◊ Longueur et type des cheveux : coupés courts car trop indisciplinés, des mèches rebelles sur la tête s il ne prend pas le temps de mettre du gel, chose qu il ne fait que rarement rendant sa frimousse régulièrement bordélique. Effet coiffé-décoiffé dira-t-on
• ◊ Couleur des yeux : Bleu-gris.  Un ciel d'orage prenant fin pour les poétiques
• ◊ Forme du nez : petit et retroussé
• ◊ Voix : Joviale bien que déjà grave
• ◊ Particularité : Un tatoo d'une lune et d'une étoile cachée quelque part sous ses vêtements. Il a fait ça contre l'avis de ses parents qui ne sont pas au courant, il faudra donc chercher pour le trouver   

Je suis tombé sur le journal intime de maman en cherchant un de ses boursoufflets qui s'était échappé. J'aurai pas dû lire, je sais. Mais ça n'avait pas à trainer non plus. Surtout à Londres. Enfin, à la ferme ça aurait été pareil au final. Mais voilà, ça allait finir en litière pour boule de poils si j'avais rien fait, donc... Je suis tombé sur un passage concernant ma naissance.. J'étais pas prêt. Y'en a plein, quand ils en parlent, ils font de jolies phrases et de belles métaphores. Clairement, pour ma part il semblait que ma mère n’avait qu'une hâte :  m'expulser de là et mordre le responsable de son état. Enfin...  pouvoir sortir de son canapé et de la trop grande attention de mon père -Ulysse- à ses moindres désirs, serait plus joliment dit.. C'était assez étrange à lire. Nous sommes une famille très soudée, même fusionnelle pour être honnête, et ce, même si nous ne vivons pas tous les 3 continuellement dans la même demeure. Alors, lire que ma naissance était presque source de conflit était bizarre… Dérangeant, je n’aime pas le sentiment d’être une gêne pour mon entourage. Néanmoins il y’avait prescription je suppose…

Mais je n'ai pas appris que ça. Aujourd'hui, nous sommes sur Londres, nous y avons un appartement et un corps de ferme (sur pré au lard), c'était déjà le cas quand j'étais petit, pourtant avant mes trois ans je me suis retrouvé dans une petite ville en Russie à regarder des plantes pousser, à courir entre les poulets et les chèvres. Un choix de vie campagnard très agréable et plaisant non loin d'un lac qui gèle toujours en hiver, mais surtout sans la présence quotidienne de mon père. J'ai donc grandit comme un môme de la ferme, bien loin de l'amour des grandes villes et surtout des manières bourgeoises de mes grands-parents maternels, le tout quelque peu surprotégé par une figure maternelle omniprésente. Tout ça m'allait très bien et je n'ai jamais demandé à mes parents les raisons de leur choix de vie. Sûrement à tort...

Se poser ce genre de question quand on est môme, ce n'est pas très courant. A moins d'avoir rien d'autre à faire, mais moi j'ai toujours été trop content de mon école primaire moldu, des batailles de boules de neige, d'heure passées à regarder maman faire des potions curatives -ou non-, de balades dans les bois sur le dos d'un papa panthère pour poser des questions dotées d’une nature à savoir les raisons psychologique de notre vie la bas.. A vrai dire, avant que je ne doive dire au-revoir à Igorr -mon meilleur ami sorcier- et à Pénélope -la biquette agressive dans mon jardin- les raisons du pourquoi du comment ne m'intéressaient guère. Même quand maman n'avait eu de cesse de me hurler qu'elle refusait que je me penche sur l'animagie à 14ans car "c'était trop dangereux", je n'avais pas demandé ce qui pouvait être si dangereux et avait continué à essayer de trouver mon animal totem le soir sur le toit de la maison, ou dans le parc glacé de l’école. Peut-être que je suis trop naïf, ou que je me repose trop sur ceux qui m'entourent, me contentant de leur bonheur comme source de bien être personnel. Peut-être bien.

Mais au final, il s'avère que si je me retrouve à parler Russe, c'est juste car ma mère s'était dit que les plaines neigeuses étaient bien plus sécuritaires pour élever un enfant que Londres. Je ne suis pas fan de l'histoire de la magie, et je ne connais que les grandes lignes. Je suppose donc que si maman était suffisamment inquiète pour quitter l'homme de sa vie et s'isoler avec Tonton Chad au milieu de rien, en faisant une croix sur son boulot de medicomage qu’elle aime tant, c'était que ce devait être suffisamment important pour que je ne m'insurge pas d'une telle décision. Même si maintenant elle faisait machine arrière... Oui machine arrière, impossible de voir ça autrement. En un claquement de doigt (ou du moins d'un hibou envoyer au ministère de la magie, au service des transports), pouff adieu la Russie en maison principale, bonjour l'Angleterre, et qu'importe les potes que j'ai pu me faire où les souvenirs que j'ai pu construire. Juste car Elle -Elhiya, ma mère- en avait décidé ainsi. C'était peut-être redevenu sûr à son goût, où alors son Amoureux lui manquait trop, j'sais pas, on m'a rien dit. J'ai pas demandé non plus. J’suis certain qu’en fait elle en à marre de faire des fromages de chèvres et de soigner des bobos en douce comme une sorcière du folklore moldu. Mais elle n’en avait dit mot

C'était comme ce soir-ci, y'a a peu près 6 mois, où après une tentative de connexion avec mon animal intérieur, j’avais croisé son regard, tout courbaturé, juste des oreilles sur la tête, quelques touffes de poils blanches sur mon bras gauche. Pour moi c'était comme si je la décevais. Je n'avais pas tenu en compte ses recommandations et m'entrainais en douce à l'animagie. Mais maman n'avait rien dit. Juste esquissé un sourire en coin énigmatique et retroussé son nez sous ses lunettes. Un simple "viens" m'avait été intimé, mon estomac s'était noué de peur d'avoir droit à une discussion sur la trahison de confiance, mais à la place elle m'avait fait venir à l'atelier  pour me donner quelques potions soulageant les douleurs et  un sachet en papier d'herbe pour infusion spirituelle –selon ses dires. Pas plus d'explication, pourtant, elle avait décidé de m'aider à apprivoiser cet animal qu'elle ne voulait pas que je sois. Là non plus je n'avais pas demandé pourquoi elle avait changé d'avis. J’avais soupiré de soulagement et accueilli le moindre des conseils avec le plus grand des enthousiasme. C’était Noel avant l’heure pour moi.

Aussi loin que je me rappelle, nous avons toujours essayé de développer une relation basée sur la communication et sur l'honnêteté. Aussi, les revirements de situations ne me semblent que très rarement suspicieux, mes parents m'ayant toujours pousser à m'exprimer et surtout à suivre mon instinct. Je suis persuadé que si je venais à démembrer quelq’ un -par accident- chacun d'entre eux ferait ce qu'il pourrait pour faire disparaitre le corps. C'est peut-être un peu flippant, mais je trouve ça vraiment rassurant. Je sais que quelque puisse être mes choix, ils seraient soutenus. Bon, peut-être pas sur le fait que mes doigts pleins de cookies se laissent dévorer de curiosité pour le journal de ma mère. Oui, oui, je sais il faut pas.

Mais je trouve assez fou de réaliser qu'on a quand même une vision différente des mêmes événements. Comme je disais pour réussir à adopter ma forme de renard polaire, j'ai vraiment galéré, j'étais persuadé que j'allais me faire houspiller à devoir changer le nid des poules tous les soirs alors qu'en fait, maman était toute fière -si j'en crois ce qu'elle a écrit- Bien sur les tentatives d'osmose avec mon moi intérieur la mettait sur les nerfs. Apparemment, elle redoutait que je me perde. Car je suis un peu trop dans la lune selon elle, et j'aime trop ma tranquillité pour avoir envie de remettre le museau dans les grimoires d'étude. Elle se trompe pas mal sur ce point. La transformation est si douloureuse que je ne m'amuse pas tant que ça à troquer mes basquets contre mes patounes. C'est pas car j'ai passé des soirées dans la fraîcheur de Drumstang à me tordre dans tous les sens pour réussir une transformation après un orage que je trouvais que c’était  une activité divertissante. Alors ok, j’ai à tout prix voulu maitriser cette transformation, mais vu les douleurs endurée, l’envie de le faire chaque soir m’est très vite passée. Alors ma mère n’avait pas a craindre que je me pavane en renard n’importe où. J’suis pas assez stupide pour vouloir autant me la péter au point de me faire mal volontairement régulièrement. De toute façon, qui impressionner quand au final on a un don « illégal »

Je ne suis pas recensé, parce que…. Je sais pas, flemme de le faire ? Désir de ne pas l’être, ou juste une manière de m’empêcher de laisser mes vibrisses trop visibles librement. Ca ne me déplait pas en vrai. Ca fait mec mystérieux avec des secrets, déjà que Igorr me reproche de l’être un peu trop, ca me gêne pas vraiment à bien réfléchir. Je le revois encore, les bras croisés à faire non de la tête pendant que j’avais le nez dans un bouquin, les genoux relevés sur mon torse alors que les autres étaient dehors à voler sur les balais « Hélios si c’est pas des airs d’intello que tu veux te donner, c’est que tu veux faire le mec mystérieux, c’est naze, viens voler » Ca m’a toujours fait rire, un peu moins quand il me chopait par la cheville pour me faire tomber de mon perchoir. Dans l’idée, je joue pas le type sombre, c’est juste que je raconte pas ma vie à tout le monde tout simplement. Pourtant j’ai toujours privilégié les soirées avec le même groupe de copain, juste 3, pas plus, même si j’arrive à m’en faire facilement. Je souris un peu trop pour qu’on m’ait vraiment évité dans la scolarité, par contre comme je suis maladroit je passe un peu pour un clown… Un peu trop même… Je m’en doutais, mais j’ai eu confirmation que maman trouve ca déprimant, en même temps elle m’a assez dit que j’étais trop comme papa pour qu’elle ne mette sa carrière de médicomage en parenthèse. Mais là c’est écrit noir sur blanc quand même. Aucune honte, aucun respect de ma possible sensibilité en couchant ça la dedans. Bon ok, je suis pas supposé lire, mais bon, eux deux là, ils étaient supposé être collés à moi dès que je m’entrainais à devenir un loup. Oui, oui, ça ne se compare pas, mais ils vont faire comment maintenant que je dois aller à Poudlard ? Venir se faufiler respectivement en furet et en panthère dans les couloirs ? j’vais passer pour le mome qui a pas coupé le cordon apres…

En tout cas, rien sur ce qui à motiver le changement de domicile dans ce journal, il doit bien en avoir un autre ailleurs, sous le canapé, ou dans la chambre des parents. Avec mon cookie dans la bouche, la curiosité –plus que la vérité- m’envoie regarder sous le lit « ‘Lios-poussin, tu fais la poussière ou t’as encore perdu un boursoufflet là-dessous ? » Hein ? Ils sont rentrés quand tous les deux ? J’ai rien entendu, pas de bruit dans la cheminée, pas de craquement de taxi-elfe, rien. Ah oui… la porte d’entrée tout simplement.. Tout penaud, le sourire en coin fautif aux lèvres je lève le nez et fourre les mains dans mes poches. « J’y peux rien s’ils s’enfuient toujours. Ils sont trop… A force on va croire qu’on fait un élevage. On va chez papa ? » Même pris la main dans le sac, j’ai toujours affiché une confiance insolente, et puis, sur Londres on était un peu à l’étroit quand même. Un coup d’œil au paternel, dont la main ébouriffant ma tignasse confirme ma supposition. « Y’a même tes grands- parents, ca fait un moment qu’ils attendent que tu reviennes » Hey !  J’y suis pour rien moi dans les délais de visites, entre ceux avec qui les distances ont été prises à cause de leurs convictions et leurs idéaux trop radicaux, et ceux qui ne pouvaient venir qu’à Noel, j’aurai pu m’offusquer, mais avant que je ne puisse, un uniforme se trouve dans mes mains « Ca flash moins, ça semble moins chaud, mais t’en fais pas tu n’auras pas besoin de ton grand manteau à col fourré » Ton et sourire trop doux de maman, elle est… soulagée ? Malgré un changement d’école à 16ans ? Voilà qui est engageant, j’ai déjà hâte de voir comment fonctionne les études magiques des petits anglais. Ah oui.. j’en suis un aussi, mais avec un accent ce u du nord..

Cette chemise et ce pull me semble bien léger quand même. On est bien loin de mon ancien uniforme rouge et noir. Mais à mon avis tout est bien loin de ce que j'ai pu voir à Drumstang, le froid pour commencer, la réputation aussi, et les idéaux de certains. Pas que je veuille imposer ma façon de voir les choses, mais certains de mes compagnons de classe cherchaient les conflits stupidement. La politique ne m'intéresse pas, selon moi il est possible que chacun puisse tolérer les idées d'autrui sans imposer les siennes. C'est peut être un peu utopiste. Mais tant pis