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Ca manque de sable non? [Egypte -pv]
Dim 10 Déc 2023 - 22:26
- Hélios D. EllisSpécialiste
I - Élève - Année d'étude : Première année
Singularité : Animagus non déclaré
Orientation :
Statut civil : Helios : se complait des plumes d'un aiglon / Elhiya : en couple avec le prof d'EDM
Activités : Membre de la meute bancale de la forêt interdite, assassin de sucreries, anciennement batteur aux Quidditch à Durm, ancien poufsouffle
DC : Léto P. Carrow, Declan Wildford
25/07/23 dans la nuit
Un portoloin en forme de pot de fleurs, je ne savais pas qui était le Mathéo Deliers dont maman avait vanté les mérites mais il n’était pas bien inventif pour ce qui était de sa spécialité. J’osais espérer qu’il savait au moins nous mener à bon port sans nous faire faire trop de changement. Esquissant un sourire pincé à l’attention de Charlotte, j’inspirais profondément et tendais la main en même temps que notre ancien enseignant fermant les yeux n’aimant toujours pas ce genre de voyage. Une première régurgitation de nos trois corps sur un parvis de pierre où un autre agent des transports nous attendait. Un français avec un accent chantant dont je ne comprenais pas le traitre mot sortant de sa bouche nous tendait une note que David suivit pour nous amener devant un distributeur de croquettes remplie d’eau. Second voyage, par Merlin, combien de changement allait-il y avoir ? Autant il était impossible de dire quoi que ce soit pour la rapidité, autant les portoloins italiens, grecques et turques n’avaient rien à envier aux notre.
C’était non sans mécontentement que j’accueillais les deux heures d’attente dans ce Ministère où notre chaperon du se démener avec nos passeports et très certainement nos bonnes intentions touristiques. Prenant le temps de souffler je prenais soin de faire clignoter une des petites étoiles du pendentif à @Wesley Roy pour lui signifier que tout allait bien. Pour ce voyage ci, pas de hiboux, Crumble XV Ou XII (j’avais perdu le compte y’a longtemps) ne pourrait tenir la route. Quant à Meringue, la chaleur l’aurait tout simplement dissuader à ne prendre un seul ruban à sa patte. Ces 15 jours de communication se contenterai de combi de couleur. Pour le moment, vu l’heure tardive le duo rose et rouge était suffisant pour ne pas réveiller le brun qui devait être dans les bras de Morphée. En regardant les lumières continuer à clignoter car il n’avait pas reçu le message, un soupir m’échappait doucement et je plissais le museau en sentant le regard de Charlotte sur moi. « Hum ? T’es fatiguée ? on n’est pas encore arrivé, j’espère que maman à réservé un hotel en tout cas »
Pas bien le temps de trop discuter que David nous récupérait pour nous imposer un dernier portoloin pour prendre un navire à Chypre pour des raisons de sécurité. Bien que les sourcils se fronçaient au-dessus de mes lapis, je supposais qu’on n’avait pas eu le droit de traverser la Syrie, le Liban et l’Israël juste avec un motif de tourisme. Haussant les épaules nous embarquions donc sur un grand bateau pas très rempli, un mode de voyage que je n’avais encore expérimenté. Maman m’avait déjà parlé de sa traversée avec tonton Chad, malgré les roulis de l’eau sur la coque cela avait semblé lui avoir beaucoup plus. Hormis pour l’immensité du vide, je ne voyais pas trop ce qu’il y’avait d’intéressant. Le ciel était d’un noir profond les étoiles dansaient allégrement jusqu’à perte de vue, jouant avec la lune et les scintillements des phares. La brise était légère et donnait effectivement envie de gribouiller un peu.
Le matériel de dessin offert par Charlotte à mes côtés, je laissais les feuilles se noircir au mesure que la nuit s’écoulait. J’ignorais combien de temps on avait mis, mais le port d’Alexandrie se découpait soudainement ainsi que mon sac laissé en cabine retombait devant mes pieds. « Ho merci ! » Arrivée à destination, l’air empli d’embrun se chargeait de nouvelles effluves et nos mirettes se heurtait à une magnifique citadelle de Qaitbay. Notre hotel n’était pas si loin, et si le museau se levait à chaque nouveau bâtiments grandiose, je n’étais pas mécontent de me coucher. David non plus d’ailleurs si j’en jugeais sa rapidité à demande l’extinction des feux. Nul doute qu’il respectait le planning de maman pour ce soir et que demain matin les choses commenceraient
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Re: Ca manque de sable non? [Egypte -pv]
Mer 27 Déc 2023 - 0:17
- Charlotte LaurentEn manque d'inspiration
- Année d'étude : Septième année
Singularité : Loup-Garou
Orientation :
Statut civil : Toute seule...
Activités : Membre du Club de Duel, de Divination et du Club d'Astronomie
Bienvenue au soleil
L’heure de prendre son envol était arrivée. J’avais souhaité un ‘au revoir’ à Hélène qui elle ne partirait qu’en septembre pour rejoindre les infirmières volantes. Et dire que c’était moi la plus casse-cou des deux. Mais elle avait été diplômée haut la main et pouvait prétendre à cette spécialisation de médicomagie assez exotique, et l’uniforme au teinte verte et blanche la mettait en valeur. Ça me rappelait d’ailleurs un peu ma cravate de maison qui trônait en tête de lit comme trophée. J’observais sa réussite avec un mélange de fierté et d’amertume, ne pouvait m’empêcher de me demander quel aurait mon succès à moi sans cette satanée malédiction…
Mais ce n’était pas le sujet, et après quelques détours et fournitures empaquetées, j’avais rejoins mon blondinet et professeur pour cette virée dans les sables du Sinaï.
La ligne directe était bien trop longue et traversait une mer, elle devait donc être segmentée. Jeu de ricochet des Portloins fatiguant pour contourner le bassin méditerranée et je ne comprenais pas quel était ce besoin de faire mille détours. Nous aurions certainement pu embarquer depuis Marseille direction Alexandre, mais bien sûr la croisière aurait certainement durée quelques jours de plus et bien trop empiéter sur ce stage au milieu du désert. Dommage, voler un peu plus de temps à Hélios était l’une des occupations qui allait me manquer...
Comprimer les jours en heures avait ses avantages et pouvait subir quelques vertiges restait équitable. Chaque arrêt était surprenant mais bref, aucune accalmie pour le tourisme, ce choc des odeurs et des température, le personnel qui nous réceptionnait, un galeries de paysages défilaient tout en affligeant nos estomac. Même une averse ! Par contre, le niveau originalité des déguisement des moyens de transport magique était assez médiocre, mais tel était la définition d’objet banal du quotidien...
Finalement, un contre temps au ministère d’un pays du Bosphore nous offrait un repos bien mérité, me permettant par ailleurs acquérir quelques échantillons de charcuterie local sous forme de snack.
Enfoncée dans le fauteuil aux côté de mon blondinet, je lorgnais sur son collier d’étoile lumineuses et coloré avec cet éternel relent de jalousie, je me doutais bien à quoi et à qui cela était destiné … stupide sentiment qui ne me lâcherait certainement jamais… Hélios me renvoyait mon regard, au quel je répondais d’un mouvement de mèches cendrées « Hmm… c’est rien, surtout les sauts » difficile pour moi d’être fatiguée à la vigueur surnaturelle, surtout que la longue attente me donnait trop de temps pour penser. Je lui tendais néanmoins un stick de viande séchée.
Ma relation avec la galloise était… découpée… j’étais peut-être toujours terrorisée à l’idée d’exposer mon bagage maudit que je n’osais m’investir. J’avais également misée sur la distance qui puisse créer un manque. Pari certainement stupide...
Pour ce qui était de l’organisation, j’étais soulagée que la mère Ellis avait prise les choses en main ; mon père moins organisée avait surtout allongé une généreuse bourse pour pallier à tous mes besoins et plus en guise de remerciement. Cet dot était sobre mais c’était ça façon de faire. Et puis, fallait dire que maman n’était pas difficile et appréciait les cadeaux qui brillaient…
Encore un dernier tourbillon magique et nous étions sur le port pour enfin embarquer avec un moyen de transport plus humble et flottant.
Accoudée à la rambarde, brise marine contre le visage je me perdais dans l’immensité du vide spatial se confondant à l’horizon, mâchouillant un morceau de saucisse séchée. Le ciel était le même peut importe où l’on se trouvait sur ce côté-ci de l’hémisphère. Pourtant, le vent chaud semblant éclairer le ciel d’une lueur plus ardente, loin du ciel glacial des Highlands.
Je jetais rapidement un coup d’œil au carnet d’Hélios « Magnifique » son dessin comme le paysage, j’avais eu du flaire avec cette petite trouvaille et je remerciais la Salle sur demande ou peut-être son ancien propriétaire d’avoir égarer ce présent.
L’air de rien je me laissais aller à ce calme nocturne, bercée par les flots qui nous glissaient jusqu’à destination au bourdonnement mécanique et apposait délicatement ma tête sur l’épaule de mon blondinet dans un élan de ‘romantisme’ peut-être ? Ou motivée par une jalousie déplacée. Certainement pas par recherche de chaleur, où l’on se dirigeait, c’était la seule et unique température, plutôt pour regarder ces croquis se fondre dans la nuit. Mais je jouais le jeu de la fatigue, pauvre chose fragile que je n’étais qu’en apparence...
Avant qu’un sac à dos ne vienne brutalement fermer cette parenthèse que je souhaitais interminable.
A peine débarqués que le contraste était saisissant : le jour en pleine nuit, le bruit et la fureur même à cette heure-ci. Si j’avais l’expérience rapide des métropoles française ou de la capitale anglaise (bien que en général, grande ville signifiait Auch pour moi) ici, ça n’avait absolument rien a voir, c’était si… vivant.
Si Hélios avait un penchant pour l’architecture, moi mon attention était prise par ces effluves exotiques et si prenante, le museau reniflait à droite et à gauche, la langue remuant contre le palais pour me fabriquer ces goûts et ces odeurs, prenant quelque notes mentales pour confectionner mon compte-rendu souvenir. Je m’écartais brièvement pour flâner sur un étale, regarder ces épices aux couleurs chaudes et vibrantes, interprétant un français baragouiné avec la tenante du stand. Le marché de nuit me faisait envie mais malheureusement, notre chaperon devait certainement avoir ces recommandation et consignes. Je sautillais pour rejoindre le duo et revenir à leur hauteur « Alors ? Quel est le programme ? » j’étais un peu là en touriste, au mieux assistante, indirectement reliée à l’activité d’archéologie. J’avais mon petit cahier des charges à moi « On doit se rejoindre pour le petit déjeuner ? Je voudrais voir le marcher demain matin si possible» puis mes pensée revenaient à l’hôtel « Euh… c’est une chambre partagée ? » je réalisais désormais que je n’avais pas du tout été attentive au planning certainement expliqué en amont.
Re: Ca manque de sable non? [Egypte -pv]
Mar 23 Jan 2024 - 19:14
- Hélios D. EllisSpécialiste
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26/07/23 matinée 10h
Une nuit du genre ne pouvait qu’être écourtée par les lumières vibrant derrière les rideaux de velours laissant l’imagination construire un monde tout nouveau qui nous tendait les bras. Les paupières lourdes maudissaient l’excitation qui m’avait interdit les bras de Morphée, et les narines frétillaient lentement aux effluves du café monté dans notre chambre commune. Si je grommelais involontairement en frottant mes yeux brouillés de sommeil, David, quant à lui, semblait chanter et parader sur une scène imaginaire expliquant –très certainement- la suite du programme qui nous attendait. [color=darkgoldenrod) « Hum ouai »[/color] Le regard insistant posé sur moi m’avait fait supposé qu’une réponse était attendue, quand bien même pas un seul son n’avait réussi à traverser mes tympans. Sous l’acquiescement de notre chaperon, je supposais que mon nez pouvait retourner sur ma tasse de café noir.
Je n’aimais pas ça. Pourquoi m’avait-on servi ceci ? Les yeux se redressaient pour interroger mentalement Charlotte qui ne devait rien comprendre à ce que je lui voulais avec ces mouvements étrangement –mélange de clin d’œil et de grimaces montant le liquide noirâtre entre mes doigts- « Allez les mômes ! on s’active ! » Le nez levé, en totale pamoison sur cette soudaine précipitation, je cherchais ce que j’avais pu avoir omettre. L’évidence était simple : tout ! Que ce soit le questionnement de la blonde sur notre chambre commune, ou même sur le petit déjeuner, ou encore sur le programme. J’avais passé le plus gros de ma nuit le museau contre la vitre sécurisée de notre hébergement, imaginant tout ce qu’on allait pouvoir ramener, qu’autre chose. J’en avais même oublié de prévenir Wesley que nous étions bien arrivé. « Et mer.. »
En tâtonnant mon torse, le bijoux d’argent scintillait palotement, signe que j’avais dû appuyer dessus avant de m’effondrer d’épuisement. « Heu oui, on se prépare » La réponse, lancée tardivement m’avait valu un haussement de sourcil dubitatif de notre ex-enseignant déjà tout préparé. Haussant les épaules, ne faisant cas de ma tignasse ébouriffée comme de la présence de l’ancienne serpentarde, j’envoyais voler mon t-shirt dans mon sac et enfilais à la va-vite un débardeur bleu et un short à poches. Pas certain que ce genre d’option servent à quoi que ce soit mais au moins ma baguette était bien plus discrète en diagonale dans une de ces poches que contre mon ventre dans le short. « Crème solaire ? » Minois redressé, le flacon était montré à la demoiselle aussi pale que la lune, avec ce soleil elle allait finir grillée comme une aile de chauvesouris.
On aurait peut-être dû prendre un indice plus fort que 50, mais c’était certainement mieux que rien du tout, et en attendant qu’elle finisse avec ses cheveux –ou ses socquettes, je n’avais pas vraiment regardé son niveau d’avancement vestimentaire- je me tartinais les bras et le nez –surtout le nez, hurlait une voix maternelle dans ma tête- avant de me redresser et inspirer profondément. « C’est bon pour moi ! On peut y aller. Où … » allons-nous… Où allons-nous était la question complète, mais David, apparemment réveillé depuis un moment n’avait que faire de jouer les guides touristiques et apercevant une Charlotte vêtue et la crème à la main, avait empoigné nos deux bras et nous faisait transplaner brutalement.
Pas le temps de s’offusquer que les murs de la chambre disparaissaient et l’aspiration désagréable nous recrachait sur du sable bouillant. « Ah, mais aaaah. Faut prévenir ! » Alertés ou non, mes tibias auraient trouvé l’atterrissage aussi pénible que sous la surprise actuel. « On est où ? » les mirettes plissées, tachant de se faire à la luminosité bien trop vive, je m’étais redressé cherchant la ville comme repère. Aucune trace de bâtiments, juste d’une charlotte ébouriffée et de rubans rouges en plastique délimitant une zone au tour d’une espèce de trou –ou crevasse rectangulaire- « Interdit au personnel non autorisé » Comme si Moody avait lu dans mes pensées, il nous faisait la traduction. « On y va » De traducteur il passait à délinquant, se moquant bien des avertissements moldus, se fendant d’une explication assez sommaire. « Le journal moldu rapporte d’une attaque animal dans cette crypte découverte il y’a peu. Un animal… vraiment… Ce doit … » Impossible de savoir ce qu’il avait supposé vu qu’il continuait de parler tout en entrant par cette entrée où le sable s’écoulait indéfiniment par les rebords non droits.
Haussant de nouveau les épaules, je tendais la main à Charlotte pour vérifier qu’elle était stable et lui adressais un petit sourire en coin. « Bon, bah, c’est parti on dirait » L’odeur de fumée me fit rapidement détourner les yeux de sa frimousse pour voir un nuage gris s’échapper de la trappe, animal ou non, Moody avait décidé que faire un feu était nécessaire. La baguette revenait à mes doigts rapidement alors que mes pas se précipitait vers le trou béant qui ne dévoilait ni escaliers, ni corde à nœud ou glissière pour se guider. Seul le sable semblait former un toboggan instable qui se désagrégeait dès que je posais un pied dessus. Mais pas d’autre voie. « Monsieur Moody ? » A peine une tentative d’avancer prudemment initiée que le sol se déroulait grain pas grain m’aspirant vers l’intérieur, me coupant le souffle sous ce changement de température soudain.
Chaud, puis froid, mais surtout, le noir soudain, gravant les rayons du soleil à mes pupilles, et cet équilibre si précaire qu’il me fallait faire des moulinets avec les bras pour ne pas m’effondrer à chaque seconde. Si je ne me concentrais pas pour illuminer la pointe de ma baguette j’aurai vu que j’avais embarqué Charlotte dans ma chute avec moi et que le sable ne semblait vraiment pas ravi que nous le prenions pour une passerelle. Il bougeait, il était vivant… Une forme étrange commençait à s’ériger devant nous, tendant des bras, comme un bonhomme de mousse dessiné par un enfant pour arrêter. « Charlotte, ensemble ! #Ventus »
- Spoiler:
- Nombre aléatoire (1,4) : 4
1-EC : Déséquilibré par la suite de ma glissade, mon sort va taper ailleurs, éveillant un autre petit élémentaire de sable venant se positionner pour nous barrer la route aussi
2-E : En perdant l’équilibre mon sort par au plafond, tapant dans une toile d’araignée que je n’avais pas vu, faisant tomber sur nous des 100aines de bébé araignées translucides
3-R : Le vent s’élève faisant naitre une vague submergeant l’élémentaire de sable
4-RC : Nos sorts touchent notre gêneur, le pulvérisant
Charlotte, doit jeter un dé supplémentaire pour la synchronisation des deux sortilèges intensifiant les résultats E et EC. Les effets de son sort sont à sa convenance lors de son propre dé 4
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Re: Ca manque de sable non? [Egypte -pv]
Mer 24 Jan 2024 - 23:35
- Charlotte LaurentEn manque d'inspiration
- Année d'étude : Septième année
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Bienvenue au soleil
Les réponses à mes question étaient arrivées sous la forme d’une plus que correcte suite pour trois et d’une nuit de sommeil par couvre-feu. Malgré le périple de transferts éreintants, mirettes grandes ouvertes alors qu’une mince raie de lumière filtraient au travers de la soierie colorée à la fenêtre, j’étais réveillée aux première lueurs du jours, déjà harcelée par l’agitation de la ville qui se réveillait. L’isolation avait beau être impeccable, quelques notes insistance me parvenaient quand même. Quelque coups d’œil dans les lits encore occupés par leur locataires aux ronflements légers me confirmait que j’étais bien la seule… Moi qui avait capitalisée sur la généreuse absence de Mère Lune pour m’accorder un repos bien méritée…
Je glissais rapidement hors de mon lit et après avoir enfiler silencieusement ma tenue du jour : Mine short à poches pour faire bronze mes gambettes et un débardeur turquoise. A pas de louve, je m’échappait, chaussant mes bottes sur le palier et retournait flâner au marché quelque rues plus loin. Fort heureusement les panneaux était sous titrés dans une langue plus compréhensible. J’avais fait l’effort de devenir bilingue mais je ne me risquais pas à entamer un nouveau dialecte.
Les pâtisseries dégoulinantes de douceur locales attiraient particulièrement mon attention et après un brin de négoce, fort heureusement en français, je repartais avec quelque trouvailles sucrées.
Quelque heures plus tard j’étais de retour dans la chambre, accueilli par l’odeur du café chaud et un regard beaucoup plus tempéré de la part de notre tuteur. J’étais certes libre d’aller et venir mais un accident était si vite arrivé. Quand bien même, je tenais plus de du bloc de granite que du morceau de sucre…
Le café, c’était comme les pâtes, terriblement triste si ça n’était pas agrémenté. Un mélange de cannelle, de piment et d’une sorte de miel ? Venaient assaisonner ma tasse alors que Monsieur Moody décidait qu’il était grand temps de réveiller notre blaireau blond et d’entamer une répétition avec ferveur des objectifs de la journée. Lorsque l’on était à l’école, l’on voyait toute sorte de chose dans les dortoirs, les sommeils de chacun, et leur absence, en disaient long. Hélios illustrait donc parfaitement le symbole de sa maison, ce qui m’arrachai un certain sourire.
Le jus généreusement aromatisé en sucre placé dans les mains de mon blondinet ne semblait l’enchanter guerre. Plus habitué aux chocolats et au thés apparemment. Je lui renvoyait une imitation de son expression léthargique pour l’inciter à consommer, me revoyant brièvement en cours de soin au créature magique à essayer de me faire comprendre de ces bestioles refusant la gamelle.
Alors que je m’appliquais à nouer une tresses de ma crinière de blé, je relevais un sourcil en philosophant sur la technique de coiffure de mon blondinet qui n’était rien d’autre que dormir la tête dans l’oreille et peut-être un peu de bave aussi ? Réflexion bien vite interrompue alors que le mâle se dévêtissais sans la moindre considération me faisant facilement rougir et détourner le regard, peinant avec ce fichu élastique qui m’échappait des doigts.
Juste le temps d’un rapide « merci » pour indiquer que je disposais de mon propre tube de crème solaire Daisyllusion afin de ne pas prendre feu dans ce désert que notre professeur nous kidnappaient pour notre aventure nous balançant dans le sable déjà brûlant du désert court-circuitant la moindre protestation « Ouah c’est chaud ! » relevée dans une note aiguë je me prenais les pieds dans mon petit sac à dos que je n’avais même pas eu le temps de passer à l’épaule. Apparemment la base de la politesse faisait aussi office d’approbation pour notre excentrique professeur, fièrement vêtu de son chapeau. J’aurais dû en prendre un aussi.
Monsieur Moody semblait investit, non excité, plus que nous deux alors qu’il était censé être l’adulte responsable, glissant sous cette interdiction comme s’il n s’agissait rien d’autre qu’une fumée de cigarette brise à peine gênante, lançant le didacticiel de cette aventure sans que ne le suivions encore secoué par l’enchaînement frénétique des actions.
Même Haussement d’épaules et moue dubitative, j’acceptais la main tendu, me tenant également au bord de ce tombeau qui ne demandait qu’à nous avaler « Exploration en mode moldu alors ? On allume des torches ? » réaction au fumerolles s’échappant du gouffre, ne parvenant pas vraiment à comprendre pourquoi cette méthode plutôt qu’un sortilège « Tu- heeeeeyyyyyyy » paroles laissée à l’entrée alors que la maladresse de mon blondinet, cramponnée à ma main m’embraquait avec lui dans ce torrent de sable qui cherchait à nous ensevelir.
Obscurité froide et dévorante nous avalant, appelant un #Lumos balancé telle une fusée au loin pour tenter éclairer toute autour. Tant pis pour la délicatesse et le côté cosy des torches. Je prenais la réalisions de la situation et des sables animés prenant formes alors qu’Hélios me hurlait d’agir. C’était officiels, je déteste le sable et la grisaille des Highlands me manquait déjà.
- Spoiler:
- Nombre aléatoire (1,4) : 4
1-EC : Consigne suivi avec précipitation, balançant le sortilège à peu près en face et réveillant malheureusement le voisin assoupi
2-E : Heureusement que Charlotte était là pour bousculer Hélios et lui permettre de viser correctement, non mais !
3-R : Hélios fait le plus gros du travail, Charlotte n’a qu’à suivre le mouvement
4-RC : Net et sans bavure avec réception et roulade glorieuse en prime
Re: Ca manque de sable non? [Egypte -pv]
Jeu 25 Jan 2024 - 15:12
- Hélios D. EllisSpécialiste
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26/07/23 matinée 10h
C’est chaud….
Certains aurait dit que cette remarque était digne d’un ragondin en train de nager sur le dos, à moitié conscient, mais aucun de nous n’avait relevé. Trop de soleil pour moi, yeux plissés, et trop d’empressement pour l’adulte rapidement disparu. Aussi toute tentative de mise en garde comme « attention ça glisse » n’avait trouvé la route hors de ma bouche quand le sable, sous nos pieds, se dérobait indéfiniment. Toute volonté de répondre à la remarque concernant les torches avait été aspirée littéralement par l’appel d’air imposant aux réflexes de duelliste la fin de l’inaction. Charlotte dans le club de duel n’avait pas été des plus actives, mais brouillard et autre plaisirs Poudlardiens nous avaient eu à la bonne sur nos deux années d’études, et ces pauvres créatures de sable explosaient en pluie fine et irritante dans toute la pièce qui nous avait avalé.
Un grognement conduisant l’instinct de protéger les yeux du coude de ces étoiles filantes graineuse entachait rapidement ma bonne humeur éternelle. Cet accueil était un peu trop intense pour un petit déjeuner composé juste d’une tasse de café bien trop amère. « Ça va ? » Museau redressé vers la blonde tout autant couverte de cette neige ocre que moi. Sourire en coin en l’apercevant déjà agacée, avant de réaliser que des torches accrochées contre des murs de briques laissaient leurs flammes arrogantes danser contre leurs parois immobiles. Un froncement de sourcil déformait ma frimousse, me faisant m’interroger sur la raison du feu lancé par David un peu plus tôt. Une réalité frappait tout aussi rapidement : pas de David dans le coin.
Les mirettes scannaient les lieux depuis notre monticule de sable, scrutant le minuscule trou dont nous semblions avoir été recraché. La chute avait été sacrément rapide pour ce genre de distance. En stage découverte nous en avions parlé un peu, des dénivelés trompeurs pouvant cacher des sous-sol bien plus profond que ce que les moldus calculaient. Et surtout, ces zones, abandonnées par les archéologues laissaient derrière leur sillage le cadavre de quelques pillards inconscients. Pour l’heure notre enseignant n’avait pas eu le temps de se composer et n’était pas venu pour voler quoi que ce soit, ne nous restait plus qu’à le retrouver. « Moooooodyyyyyyyy ? Mooooodddyyyyy ?» Son nom résonnait contre la pierre envoyant vaciller les flammèches joueuses, ne répondant qu’en écho désagréable.
Haussant les épaules, j’adressais un nouveau coup d’œil à Charlotte, je supposais que nous n’avons pas d’autre choix que d’avancer pour avoir au moins une excuse à un retour au bercail avec un membre d’expédition en moins. « Bon, au moins c’est pas un château fort souterrain. » Petite boutade étirant un sourire en coin en référence à son kidnapping. Si on avait pu s’extirper de geôliers fanatiques, ce n’était pas une colonie de petits scorpions violets qui allaient nous faire peur. Ils sortaient d’où eux d’ailleurs. Un sourcil s’arquait, dubitatif en les voyant s’extraire du sable animé redevenir calme. Plusieurs d’entre eux semblaient trimballer avec eux des minuscules objets scintillant sous les faibles faisceaux lumineux. « Que.. » Même Percy –qui sortait enfin la tête du sable en s’ébouriffant dans tous les sens- était piqué dans sa curiosité.
Les jappements résonnaient rapidement alors qu’il essayait de tourner autour pour les regrouper comme un troupeau de moutons indisciplinés. Sa menace n’eut pour seul effet que de les disperser un peu plus sur le sable et sous le sable, l’agaçant. Ne sachant que trop en penser, je lançais un #levicorpus multiplicare ne sachant pas trop ce qui pouvait être apparenté à une cheville pour un scorpion. SI ca se trouvait ca ne fonctionnerait pas, et ce sable vivant sous mes pieds n'arrangeait rien
- Spoiler:
- Nombre aléatoire (1,4) : 1
2-E : ils gigotent vraiment trop ces petits scorpions, les sorts partent n’importe où, ricochant étrangement sur le sable finissant par recomposer un gardien de sable… à l’envers
3-R : plusieurs bestioles sont attrapées et retournées en l’air, une seul tien un objet métallique semblable à un croc étrangement gravé
4- RC : voilà notre poignée de fuyeurs en train de s’agiter stupidement les pattes en l’air les pinces en bas à claquer dans le vide et a faire tomber ces objets métalliques à nos pieds. Malgré le peu de luminosité, on peut apercevoir des gravures nordiques qui n’avaient rien à faire ici, à moins que ce ne soit des gravures liées à d autres chamans.
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Re: Ca manque de sable non? [Egypte -pv]
Mer 7 Fév 2024 - 19:52
- Charlotte LaurentEn manque d'inspiration
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Singularité : Loup-Garou
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Activités : Membre du Club de Duel, de Divination et du Club d'Astronomie
Bienvenue au soleil
Quelle ouverture ! Malgré la panique ou la précipitation… ou alors peut-être que je devais plutôt remercier la chance insolente qui caractérisait mon blondinet que le talent brut : notre adversaire de sable mordait la poussière, séparé par une lame de vent façon samouraï pour ma part, soulevant des monticules de chaque côtés venant nous assaisonner de leurs grains en plein visage.
J’éprouvais tout de même un sentiment de fierté, ce genre de synergie n’était pas à la porté de tous, ce n’était pas une bête question de pouvoir, mais de tripes.
Après avoir grogné contre ces résidus de sable vengeurs, je n’avais eu qu’a tendre mon poing en direction d’Hélios pour recevoir la réponse en miroir dans un silence partagé emplie d’un sourire de suffisance « Et dire qu’à l’école on nous faisait que les louages de la bravoure des Gryffondors... » ma phrase se terminait sur une note nasillarde, me moquant allégrement de ces étiquettes.
La vérité était aussi simple qu’effroyable, n’importe qu’elle étudiant l’année passée s’était vu recevoir un enseignement poussé en DFCM imposé de près avec traumatisme en prime et plus encore pour les gens… comme moi…
Finissant de m’épousseter, j’accompagnais mon blond du regard. Les torches rendaient la luminosité de la pièce plus accessible même si je n’aurai pas eu trop de mal à évoluer dans les tunnels les plus sombres. La température était également plus supportable, presque fraîche, dans cette endroit abandonné du soleil qui n’était plus qu’un cercle clair dans notre dos, rampant difficilement dans l’ouverture qui nous avait avidement avalés. Et à en jugé par l’acoustique encore bien plus profond. A défaut de hurler sans subtilité comme mon chère compagnon, je soulignais l’évidence « Je suppose qu’il suffit de suivre sa voie » j’indiquais le boyau aux flammèches vacillantes face à nous du doigts « Au moins il fait trop sec pour qu’il s’agisse d’une armée de Pitiponk au garde à vous » coup de coude malicieux à mon grand ami du feu follet supposant un nouveau piège élémentaire.
Ma boutade en rencontra une autre de bien plus mauvais goût, qui me fit dévoiler les crocs dans ce rictus hostile et canin dont j’avais hérité. Mais Hélios avait raison sur ce point, à défaut de raviver ce désagréable souvenir où je lui devait la vie « Du peu que j’ai lu dans les brochures touristique en arrivant, les égyptiens avaient une passion pour les nécropoles enterrés non ? » l’incertitude devait clairement être perceptible dans ma voix, non pas que j’étais devenu claustrophobe mais les forteresse galloise ne devait rien à avoir à envier aux pyramides.
Poings sur les hanches alors que je remarquais la frimousses familière et glapissant du compagnon plus si neigeux de Hélios sortir du sable. Mais comment faisait-il et depuis combien de temps était-il là ? Etait-il croisé Dirico pour pouvoir s’infiltrer partout de la sorte ? A moins que mon blondinet ne le transportait dans une poche sans fond de laquelle il s’échappait constamment ?
« Hmm ? » nouvelle surprise arquant un de mes sourcils alors qu’un insecte à pince coloré fushia venant s’agripper à une de mes bottes que je secouais vivement pour le renvoyer loin de moi, laissant le renard dompter son troupeau même si ma bouche s’ouvrait avant de se refermer, relevant mon index, gardant ma pensée pour moi seule. Un assemblage ? Ridicule… Ça sentait la bêtise…
Hélios jouait du bois, cherchant à déterre les petites bébête… et… pendant un moment je senti qu’il venait de pécher quelque chose… Mirettes s’écarquillant et mâchoire serrée de protestions « Pas encore- » paroles une nouvelle fois laissées sur place alors que les sables mouvant remuaient et nous chassait. Je remerciait mon galant compagnon d’amortir ma chute alors que je m’écrasais contre lui. Oh combien j’aurais souhaiter un sol en dur pour pouvoir nous y coller mais à défaut « #Descendo ! » c’était le sol que j’allais soumettre d’une délicate demi boucle du poignet contrastant avec mon ton offusqué !
- Spoiler:
- Nombre aléatoire (1,4) : 3
1-EC : Le sable est en effet chassé mais pour ne révéler que la cuirasse rocailleuse au dessous qui n’est pas content. Du tout.
2-E : A part avoir décoller les scorpion du golem, aucun résultat n’est visible sur le roc. C’est reparti pour un tour.
3-R : Le sable se calme et la construction freinée, mais les petits scorpions sont libres de retourner à leur activités et de continuer.
4-RC : Sable disciplinés et scorpions retournés face pancakes. Au panier !