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Vio. verbale/harcel. verbal Sur un cerisier mort, on ne trouve pas de fleur [Olive]

Jeu 26 Oct 2023 - 15:39
Waclaw H. Tuszynski
Bande organisée
VI - Oyabun du clan Fukuhara
Waclaw H. Tuszynski
Sur un cerisier mort, on ne trouve pas de fleur [Olive] Pov9

Singularité : Sorcier / Sorcière
Orientation : Girlz
Statut civil : Aux pieds d'une semi-vélane brune
Sur un cerisier mort, on ne trouve pas de fleur [Olive] 97nt

DC : Archibald K. Wagner // Elizabeth B. Abberline
© : me !
Sur un cerisier mort, on ne trouve pas de fleur


Le bleu sur mes côtes est encore large et violet ce qui m'empêche de correctement serrer la ceinture de mon kimono d'intérieur. Je grimace, vrille un peu avant de reprendre une position plus droite, soulageant cette douleur lancinante.

Ça fait un an.
Ça fait un an que je l'attend.
Ça fait un an que j'ai tué Varga.
Et aujourd'hui, elle s'est réveillée.

J'ai pensé que rester près d'elle l'aiderait, mais rien n'y a fait.
J'ai pensé que lui parler la ramènerait, mais rien n'y a fait.
J'ai pensé que dormir avec elle cesserait de la faire crier, mais rien n'y a fait.

Et le pauvre homme que je suis s'est retrouvé démuni. La voilà brisée, fêlée, tâchée, corrompue, absente et moi je n'étais même pas son ombre. Ce n'était plus de mon ressort, Varga l'avait trop abîmée, il avait réduit ses sens et ses pensées à l'état de croup paraplégique.

Hayden Tuszynski n'existait plus.

Je ne croise ni Sianyde ni Jae-Hwa, très certainement en train de vaquer à leurs occupations. Je suis moyennement satisfait qu'elle soit professeur, mais je ne l'ai pas interdit d'exercer. Je lui laisse le bénéfice du doute.

Quand j'ai récupéré Olive de chez le duc Rainforth, il l'avait plongé dans un profond sommeil pour être sûr qu'elle se repose et capitalise. Les changements effectués dans sa tête ont été très intenses. Je l'ai ramené au clan, je l'ai allongée sur un futon moelleux dans une chambre et j'ai dédié deux personnes à ses soins et sa surveillance. Ca a duré des jours et ce matin, enfin elle a ouvert les yeux. Je sais à quoi elle ressemble et pourtant, j'ai pas eu envie de la voir immédiatement. J'ai attendu quelques heures le temps de terminer ce que j'avais à faire. Est-ce qu'elle va vraiment me reconnaitre ? Je me suis battu pour elle, j'ai fais tout ça pour elle et si elle s'en allait ? Si elle partait vers des jours meilleurs sans un regard pour moi ?

Je ne peux pas dire que je suis en pleine forme. J'ai des cernes habituelles, le teint blafard et la mine peu réjouie mais j'ai changé. J'ai gagné en stature, en posture et en prestance. Prendre les rennes de ma propre famille m'a ouvert les portes d'émotions que je ne pensais pas ressentir un jour. Alors même si je n'ai plus l'épée de Damocles sur la tête, cette sentence qui me tuerait, j'ai l'angoisse de perdre mes hommes, de les envoyer à la mort et la pression d'un chef de clan qui doit faire le lien avec beaucoup d'intermédiaires. Etre à la hauteur, constamment, c'est...

Un bruit attire mon attention. Je fais glisser la porte de la chambre où Olive se trouve et je la retrouve par terre, sur les tatamis, hors du lit. En trois enjambées j'arrive sur elle qui a du chuter. Je la prend par les bras et part une partie de son corps et la soulève. Elle est si légère... encore plus qu'avant.

« Hé piękna tancerka. Tu t'es fait mal ? »

Je sens l'odeur de ses cheveux, la texture de sa peau et quand elle se tourne je vois le noir de ses yeux, la forme de son nez et de sa bouche. Maintenant que j'accueille mes émotions, beaucoup viennent actuellement. Je la déteste, je me déteste, je veux partir et je veux aussi rester, j'ai pas envie de la voir mais je peux pas décrocher mon regard, je veux la toucher et pourtant j'ai retiré mes mains du moment qu'elle a tenu debout, c'est quoi ce DELIRE ? C'est ça mon problème ? Je suis dépossédé de mes moyens quand elle est là. Je serai dans le noir avec elle que je me baverai dessus. Tu parles d'un chef de gang.

Mon nez se plisse une seconde et je remet correctement le col du Yukata qu'on lui a enfilé. Ces sous-fifres sans bon sens ont même pas correctement serré les pans et je vois que ça a tendance à bailler. Elle a maigri mais elle n'a plus le teint cireux.

« Comment tu te sens ? »

Je vais vers la baie vitrée et l'ouvre pour aérer l'espace et surtout me ventiler le cerveau. Dehors il pleut mais le toit qui court sur la terrasse nous protège. Je m'appuie au chambranle en bois, ma silhouette se découpant dans le paysage extérieur. Je croise les bras sans trop les serrer, mes côtes me faisant encore mal.


Vio. verbale/harcel. verbal Re: Sur un cerisier mort, on ne trouve pas de fleur [Olive]

Mer 1 Nov 2023 - 13:59
Olive Holmes
Commerce
V - Gérant
Olive Holmes
Olive se pense née-moldue, mais elle est en réalité semi-vélane.

Singularité : Demi-Vélane
Orientation : Boiz
Statut civil : Amoureuse
Activités : Membre de l'organisation criminelle tenue par Varga Barksdale

Sur un cerisier mort, on ne trouve pas de fleur [Olive] Vudo

DC : Lukas M. Rainforth, Josephine V. Lamora
© : Gigi

Carte du sorcier
Malle à Objets:
Baguette:
Et aussi:
Sur un cerisier mort, on ne trouve pas de fleur
ft. Tuszy

Il fait bon. Mon cœur est calme. Je me sens légère. Aucune partie de mon corps ne me fait mal, pas même ma tête, qui repose contre quelque chose de doux. Devant moi, peu à peu, scintille un décor aux contours flous et lumineux, que je ne connais pas. Ça sent le bois neuf, le thé vert, l’air sec et sain. Je ne reconnais pas l’étrange lit où j’étais endormie, ni les vêtements pliés par terre, non loin de moi.

Le sol ancré sous mes pieds n’est pas froid. Par la baie vitrée ouverte, un oiseau chante, un petit bruit d’eau court, les feuilles s’agitent dans la brise. La clarté rend à mes yeux sa netteté au monde. Le soleil me réchauffe et le vent me caresse, comme la main de deux amis heureux de nos retrouvailles. Au fond de moi, quelque part, une voix me murmure une mélodie apaisée, merveilleuse, qui se fait plus fort tandis que je m’éveille.

Il n’y a plus d’ombre nulle part. Il n’y a plus de menace.

Tout s’est envolé.

Un vase que je n’avais pas vu chute de son présentoir et me fait sursauter. Aussitôt entrent deux personnes que je ne connais pas. Surprises de me voir debout, elles se précipitent vers moi pour me recoucher. Devant mon refus, que je n’ai pas manifesté autrement que par un immobilisme total, l’une d’elle essaye de poser sa main sur mon bras. Il n’y a pas de violence, pas de menace, mais je ne ferai pas ce qu’elle me demande.

A défaut d’obtenir ce qu’elles veulent, elles font le choix de me proposer de la nourriture d’un type que je n’avais encore jamais mangé. Juste après, elles m’ont guidée vers une salle d’eau, dans ces bâtiments faits de bois sombre et de papier de riz, qui ne ressemble à aucune autre que j’ai pu connaître jusqu’à maintenant. Propre, luxueuse, claire, gorgée de vapeurs qui m’ont dégagé les poumons. Même les vêtements qui m’ont été passés ne ressemblent pas à ceux que je portais avant.

Est-ce que j’ai changé de vie ? Est-ce que je suis en vie ?

Quand je me réveille à nouveau, le ciel s’est couvert et la pluie tombe dans un bruit paisible sur la végétation du jardin. Je ne me rappelle même pas m’être endormie. Je dois être plus faible que je ne le croyais.

Une autre réalité me saisit.
Non. Je n’ose pas. Et si je réveillais quelque chose ? Pourtant la voix qui me rassurait, plus tôt, ne s’est pas tue. La peur qui me tordait s’est envolée. Mais je n’ose pas, je ne peux pas mettre le doigt sur tout ce qui s’est passé.

Est-ce que je me berce d’illusions ?

Le sol se dérobe sous mes pieds. Ou plutôt, mes jambes sont aussi faibles que celles d’un faon, malgré le repas et le repos. Il va falloir du temps, mais est-ce que j’en ai ?

Au fond, je ne comprends rien à ce qui se passe.

La porte coulisse à nouveau, s’ouvrant sur une longue silhouette dont je ne reconnais pas immédiatement le visage. Il se précipite vers moi, me parle d’une voix que je connais, s’empare de mon corps comme il cueillerait une fleur, et c’est là que je m’accroche à lui.

C’est son parfum qui me saisit d’abord. Doux, musqué, frais comme le bois de sapin. Sa peau et ses vêtements l’exhalent, et tandis que mes mains parcourent ce que je peux attraper de lui, je reconnais, sous mes doigts, les angles de ses muscles, les lignes de sa peau. Mes yeux pourraient l’absorber. Son regard de charbon, sa peau lisse comme le plus fin des cuir, ses cheveux noirs, plus longs que dans mes souvenirs…
- Tuszy…
Il rajuste le col de mon habit, qui avait glissé de mon épaule, et je me laisse faire, subjuguée par son apparition. Je n’ai pas répondu à ce qu’il m’a demandé. Pourtant, j’ai parfaitement compris, je connais les quelques mots qu’il a prononcés. Mais je suis bien incapable de dire si je me suis fait mal, ou comment je me sens.

Une page blanche me vient en tête.

Il sort sur la coursive couverte, devant la baie vitrée, l’ombre de son dos aussi tranquille que la rumeur des gouttes de pluie. Il dégage quelque chose, un je ne sais quoi de morgue et de sérieux, qui n’est pas comme auparavant. Pas comme quand nous vivions tous les deux sous la coupe de Varga.

Un frisson m’envahit. Où est Varga ? La voix dans ma tête me souffle que je n’ai plus à avoir peur. Que tout est terminé. Mais cet endroit, ces gens que je ne connais pas, partis comme ils sont venus, et Tuszy, qui jaillit du silence, dans ces lieux qui pourraient être ceux d’un autre pays ?

Je commence à comprendre.
- J’ai rêvé d’un sorcier noble, dis-je aux côtés de Tuszy, mes yeux perdus sur les feuilles qui rebondissent au rythme de la pluie. Je ne sais pas pourquoi. Et maintenant, je rêve de cet endroit, où tout est si beau, et paisible… Même toi.
J’ose un regard vers lui.
- Je n’ai pas mal. Je n’ai plus mal, ni plus peur. Et je sens que Varga ne peut plus rien faire depuis que je suis ici… Ça veut dire que...
Cette pensée aurait dû m’attrister, mais j’ose la question sans fléchir.
- Je suis morte, pas vrai, Tuszy ? Tu es venu me voir avant que je m’en aille ? Tu vas être libre ?

Tout est si confus… Mais quelque chose me dérange.
- Pourquoi tout à l'air si réel, si c'est le moment de partir ?
© Laueee


« Plus jamais je ne danserai ».

Olive Holmes
KoalaVolant

Vio. verbale/harcel. verbal Re: Sur un cerisier mort, on ne trouve pas de fleur [Olive]

Mer 1 Nov 2023 - 14:49
Waclaw H. Tuszynski
Bande organisée
VI - Oyabun du clan Fukuhara
Waclaw H. Tuszynski
Sur un cerisier mort, on ne trouve pas de fleur [Olive] Pov9

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Sur un cerisier mort, on ne trouve pas de fleur [Olive] 97nt

DC : Archibald K. Wagner // Elizabeth B. Abberline
© : me !
J'ai vu cette scène un nombre incalculable de fois dans ma tête. J'ai imaginé ses mots, les miens, puis ses gestes et son visage. J'ai pensé aux résultats de discussions qu'on aurait menées, je l'ai vu partir, je l'ai vu rester, elle m'a autant giflé qu'embrasser et pourtant, même en m'y préparant, je marche actuellement sur une Terre des plus inconnues.

Je la vois si lente, comme si elle venait de se réveiller d'un sommeil de mille ans. Ses yeux parcourent la pièce, puis mon être, en prenant le même temps que si elle analysait une œuvre d'art. Je ne dis rien de plus que ce qu'elle a déjà entendu. Je crois que je suis trop dur avec elle. Trop fatigué, trop déçu et peut être un peu effrayé. Elle aussi elle a traversé les Enfers et moi, j'attends qu'elle soit à ma disposition, comme avant. Qu'elle me fasse croire que je contrôle tout alors que je n'ai aucune ficelle dans mes mains. Qu'est ce que j'espère ? C'est une sorcière, une femme qui a besoin de temps et de repos. Je trouve que je lui en ai beaucoup donné pourtant, quand je me surprends à penser comme ça, je me sens comme un minable. Je me sens... comme Varga.

Ses pas la portent vers moi. Elle a prononcé mon nom, comme elle le faisait quand on se cachait. Et puis ses yeux se perdent dans le vague. Je ressens à nouveau l'envie de prendre soin d'elle, de la protéger et de la chérir. Mais je la touche pas pour être sûr de garder mon sang-froid. Déjà quand elle s'est retrouvée dans mes bras ça a rendu la situation compliquée alors... je préfère ne pas envenimer les choses.

Sa voix a changé, sa façon de s'exprimer aussi. Ses traits ne sont plus tirés et je vois qu'un apaisement global la saisit. Je dirai pas qu'elle est heureuse, mais elle n'est pas malheureuse. Et puis les mots qui sortent de sa bouche me font réfléchir sans m'ébranler. Je la regarde, la détaille, essaye de voir comment elle réagit au silence alentour, mais rien ne l'affecte. Elle est patiente en même temps qu'elle s'interroge.

Je suis beau et paisible. Ça, c'est du compliment.

Immobile comme une statue, je ne cesse de la détailler. Elle a besoin de temps. Elle doit se réapproprier la vie et surtout son corps; son identité.
Ce qui me satisfait le plus, c'est que j'entrevois enfin que je n'ai pas fait tout ça pour rien. Et que ce vieux grigou boiteux ne m'a pas supprimé de son esprit.

« Oliwia... »

Je me tourne vers elle et décroise les bras. Droit, je croise son regard doux et perché.

« Cet endroit... tu aimerais y vivre ? »

Tout est constant. Le mouvement des feuilles est le même, sous une pluie qui garde son rythme. Le vent ne se lève pas, laissant les gouttes droites. Il n'y a pas de bruit dans le couloir, aucune porte ne claque, et personne ne marche sur les graviers. Parfois un animal couine ou piaille, mais très vite cesse. Le monde est entré dans une léthargie monotone qui, je pense au fond, s'arrêtera quand Olive sortira de la sienne.

« Je suis libre. Il ne me manquait que toi. »

Si fort j'ai rêvé de toi dans mes bras et dans mes draps. Si fort je me suis laissé emporter par mon esprit fantasmant sur un corps que tu n'as plus, sur des mots que j'aurai aimé que tu me dises et sur ton visage en émoi. Mon préféré, surtout quand j'en suis à l'origine.
Mon souffle s'accélère. Et si, malgré le travail de l'éclopé, tu n'es plus jamais là ? Si quand je te touche, tu cries ? Tu pleures ? Tu hurles ? Tu t'effondres et tu replonges ? Je fais quoi ? Je veux pas. Si c'est là que doit être ta dernière demeure, alors je ne viendrai plus l'importuner, mais je dois savoir. Je dois savoir si tu veux encore de moi.
Je dois tout savoir. Je veux connaître ton nouveau corps et ses réactions. Je veux entendre les nouveaux sons. Je veux absolument savoir si quand je suis contre toi ça réactive tout ce que t'aimais. Est-ce que ta peau me reconnaît ? Mais si là tu penses que t'es morte, comment je peux être sûr que t'as un consentement éclairé ?
Et pourquoi je m'en souci de ça, maintenant ?

Je me rapproche brusquement et je ne touche que tes cheveux. D'une caresse sur la tête, jusqu'à ce que mes doigts passent dans tes pointes. Et puis mon index vient frôler ton col, avant de le décaler. La voilà ton épaule nue, ton cou frêle, ton teint de lait. Rien de plus ne protège ton torse dégonflé. Alors je prends ta tignasse sans trop de bienveillance pour la changer d'épaule, rendant les crins noirs que je n'ai pas pris, encore plus fous. Et je me penche. Je me penche jusqu'à ce que mes lèvres se posent sur ton petit corps. Mon bras s'accroche autour de ta taille sans te serrer.

En fait, je suis un connard.
Dans ma tête, j'allais raviver TES souvenirs. Te faire te rendre compte à quel point TU ne peux pas m'oublier et si dans ta tête si, tes sens non. Et je me retrouve harcelé d'images des moments que nous avons passés à deux. De la lourdeur des atmosphères, de la sensation de nos corps l'un contre l'autre et de la folie qui nous gagnait à mesure qu'on s'étreignait. Je me rappelle t'avoir fait disparaître dans les draps et les couettes tellement je t'accablais d'assauts qui auraient dû te briser.

Mon visage reste en suspens près de toi, à côté de ton oreille, mes gestes se figent, mes muscles se tétanisent et dans mon ventre je ressens à nouveau la bête. Celle-là même qui t'a dévoré un nombre insignifiant de fois. Ça fait un an qu'elle est insatiable.
Je n'émets qu'un chuchotement, car incapable de plus.

« Oliwia. Reviens-moi. »

Chaque syllabe est gorgée de tout ce que j'ai retenu en moi jusqu'à maintenant, chaque mot est lourd d'un sens qui vient tout juste de me revenir et si je fais ne serait-ce qu'un geste... je perds le contrôle.


Vio. verbale/harcel. verbal Re: Sur un cerisier mort, on ne trouve pas de fleur [Olive]

Mer 1 Nov 2023 - 21:54
Olive Holmes
Commerce
V - Gérant
Olive Holmes
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Sur un cerisier mort, on ne trouve pas de fleur
ft. Tuszy

Ton regard coule sur moi comme l’encre sur le parchemin vierge. Dans la douce rumeur de la nature, le temps est suspendu, tout comme moi je le suis à tes lèvres. Bien que je sois immobile, je me sens valser au gré de cette ronde silencieuse dont tu es le point d’orgue. Dans ta bouche, mon nom sonne avec une tendresse que je redécouvre. Autour de nous, l’étrange coquille de bois craque un peu, taquinée par un vent qui agite quelques clochettes d’un métal sombre accrochées le long d’une poutre.
- Si je le pouvais, je resterais.
Je lui souris.
Il glisse en hâte vers moi. C’est à peine si le parquet grince sous ses pieds. Il me surplombe, de ses épaules carrées, de toute sa hauteur. Il a toujours été si grand, furtif comme une ombre, insaisissable. Tu ne vas pas t’en aller, Tuszy ? Si tu restes, je peux rester aussi ? Entre deux mondes, nous créerons le nôtre.

Ton souffle qui s’accélère me rappelle un vent vif, qui brisait les vagues au pied d’une falaise aux herbes folles Parmi elle sommeillait, de toutes ses pierres éventrées, une bergerie que les étoiles regardaient de là-haut. Comme ils étaient chauds, tes doigts dans les miens.

Comme ils le sont toujours, dans mes cheveux, le long de mon cou, sur mon épaule. Comme j’aime que tu parcoures les lignes qui me définissent dans ton univers. Je pourrais tout oublier. Je pourrais m’abandonner à toi pour une minute ou pendant des siècles, les yeux clos, à sentir les tiens me dévorer, à flotter dans cet espace et ce temps dont tu te fais le maître absolu. Aucune frontière n’aura raison de ton règne maintenant que tu es libre, chardon sauvage. Charbon ardent, qui souffle sur ma peau et m’enlace d’une emprise qui je me souviens, m’a manqué.

Ton appel, lointain, résonne dans mon oreille comme la rumeur de la mer dans un coquillage. Une mer tranquille, qui scintille sous un soleil d’été. Je me sens si bien.
- Je t’aime Tuszy…
Ton torse est droit, robuste, rassurant. Tes cheveux me chatouillent le nez tandis que je m’imprègne de leur essence. Et ta peau, si douce contre la mienne, me fait oublier que mes joues sont mouillées d’une eau qui vient de je ne sais où.

Je t’aime. Je t’ai toujours aimé. Depuis la seconde où je t’ai vu, dans cet endroit sombre qui ne signifie plus rien pour moi. Tu avais l’éclat d’un onyx dans une marée d’ardoise, la beauté d’un chardon sur une terre aride, qui accrocha mon cœur de ses épines. Tu es piquant Tuszy, mais ça ne m’a jamais fait mal. On m’a glacée au point que cela me brûle, mais tu étais là. Tu l’as toujours été.

Ce qui nous lie n’est pas ce qui nous effrayait. Cette vérité va pouvoir vivre, au grand jour, dans une paix que nous ne connaissons pas. Mon visage s’égare contre le tien, le bout de mon nez rencontrant le tien. Je suis toujours quelque part entre le sommeil et l’éveil, mais est-ce que je rêve ?
- Je suis un peu… confuse… Je... est-ce que je peux rester... ici, avec toi ?
Mes mots heurtent ta peau, je le sens, comme je sens ton souffle courir sur mes lèvres. Elles sont si proches, les tiennes. Je m’y accroche, comme mes bras autour de ton cou. Je t’aime. C’est ce qui tourne dans ma tête, comme une chanson dont on ne peut pas se défaire.
© Laueee


« Plus jamais je ne danserai ».

Olive Holmes
KoalaVolant

Vio. verbale/harcel. verbal Re: Sur un cerisier mort, on ne trouve pas de fleur [Olive]

Lun 27 Nov 2023 - 14:06
Waclaw H. Tuszynski
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Waclaw H. Tuszynski
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DC : Archibald K. Wagner // Elizabeth B. Abberline
© : me !
Ce n'est pas de ma faute.
Ce n'est pas de ma faute si j'ai failli. Je n'y peux rien si j'ai faibli. Tu comprends Olive ce que tu fais de moi ? Te rends-tu seulement compte de qui je suis face à toi ? Ton odeur est saline et fraîche, tes cheveux sont doux et soyeux, ta voix est vibrante, ta présence m'émerveille et moi je suis censé faire quoi ? Rien. Rien parce que tu me rends misérable.
Demande moi ce que tu veux.
Je suis ton ombre, je suis ton arme, je tuerai si tu me le demandais.

Mes veines me font mal, mon sang brûle alors que tu suspend ton être à mes épaules. Je sens mon corps se réveiller, la bête griffer les parois de sa cage et mon bassin se réchauffer. T'es toute à moi. Tes paroles ravivent la partie de mon âme qui a été laissée pour morte. Que suis-je censé faire ? Mes gestes sont comme des automatismes. Je t'attrape, je te touche, je te serre. Ta tête tourne, tes paroles sont confuses, je vois que tu as de moins en moins pied dans la réalité.

Sans m'en rendre compte je me suis penché vers toi.
Sans t'en rendre compte t'as approché tes lèvres.

Et c'est là que ma raison a lâché.

Ma main a saisit le haut de ton yukata au niveau du col, tirant dessus sans ménagement. De mon autre bras, je crochette ta taille alors que je fond littéralement sur toi. Ton corps est contre le mien, ta bouche sur la mienne, et je n'ai en tête qu'une seule et même image : toi. Je ne me souviens même pas de mon nom.

Je sais pas pourquoi j'avais peur que tu m'oublies parce que en fait c'est moi qui ne me souviens plus de rien. Je dévore tes lèvres comme si c'était la première fois, je vais chercher ta langue pour m'immiscer partout où je peux. Je te tiens si fort et tu es si légère que tes pieds ne touchent même plus le sol. Je peux pas arrêter.
Mes muscles sont tendus et je fini par t'asseoir sur la première commode venue.

« Tu m'as... manqué. »

Les mots peinent à sortir, ils sont comme un grondement venant du fond de ma gorge. J'aurai tant de choses à te dire, à t'expliquer, mais là je n'y arrive pas. Je suis frénétique, les mains tremblantes et le corps en ébullition. Arrête moi. Hurle, frappe, rejette moi parce que sans ça, je pourrai pas faire autre chose que continuer. Les pois rouges dans ton cou et sur ton épaule me satisfont. T'es à moi. Les marques de l'appartenance. Tu veux rester ici ? Alors tout le monde doit savoir que c'est moi qui t'ai mis la main dessus.
Dans le mouvement, je desserre un peu mon obi simple, ce qui rend les bords de mon vêtement plus lâches. J'attrape ton poignet pour que ta main vienne immédiatement toucher mon torse.

« On n'a plus besoin de se cacher. »

J'attrape ta cuisse. Je suis pas désolé, t'auras la trace de mes doigts. Ton corps n'est plus habitué à ma brutalité mais moi... moi je peux pas arrêter d'être comme ça.
Olive tu comprends maintenant ?
Tu comprends ce que tu me fais devenir ?
Tu comprends ce que t'es pour moi ?
Je me rend compte que je t'ai attendu. Pendant tout ce temps t'étais par là, j'y croyais plus à ce que tu sortes de là et pourtant...

« Fais moi confiance. Tu vas te sentir bien. »

Je pousse tes genoux, mon bassin au centre, je te fais glisser contre moi, j'ouvre ton vêtement, la maigre ceinture tombe, et je vois ton corps rachitique, amaigri, malade. J'ai la haine qui monte, la colère qui m'envahit, la frustration et l'amertume mais je me jette sur toi pour éviter d'y penser. Je ferme les yeux dans le mouvement, t'imaginant avec des formes voluptueuses, t'imaginant pulpeuse, femme et fatale. J'en veux encore comme ça. Tu vas devenir cette sorcière là.
Je sens le tissu quitter mes épaules et tomber sur mes bras, dévoilant mon torse en grande partie.

« Accroche toi à moi, prends ce que tu veux. »


Vio. verbale/harcel. verbal Re: Sur un cerisier mort, on ne trouve pas de fleur [Olive]

Jeu 21 Déc 2023 - 17:20
Olive Holmes
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Olive Holmes
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ft. Tuszy

Les mains d’Hayden me caressent, m’attrappent, me font danser des pas dont il est le seul maître. Je me souviens de cette poigne brusque qui ne me veut pas de mal, qui déstabilise dans tous les sens du terme. En une seconde il me ramène tout contre lui pour m’embrasser comme jamais. Tu n’as pas le goût des cauchemars que je faisais encore il y a peu. C’est toi, c’est vraiment toi, Tuszy.

Je sais que ma peau marque partout où tu passes. Tu me fais l’effet d’un feufolet qui court sur mon corps et s’en empare pour le faire brûler de l’intérieur. Mon cœur et mon bas ventre se gonflent de sensations que je croyais mortes. J’ai à peine le temps de respirer que ton visage fond contre le mien. Il n’y a plus que ton parfum au monde.

Non, on ne se cachera plus jamais.
- Combien de temps est-ce que…
Ai-je parlé, ou pensé ? Tu as changé, mon chardon. Tu as grandi, mûri, tu ressembles à un prince, à ta façon, loin de la lumière. Et pourtant, je n’ai pas peur de me retrouver ici, dans cet endroit que je ne connais pas, puisque tu es là. Sérieux et immobile, comme une ombre, tu contraste avec la lumière qui baigne ces lieux. A croire que tu en es le maître.

Tu as chassé les pans de l’étrange vêtement qui me couvrait les épaules. Le tien aussi se relâche, pour tout me dévoiler de toi, qui t’es approché du creux de mon corps. Cette encre aussi noire que tes yeux, qui coule le long de ton corps sculpté d’un matériau aussi brut que ton cœur, je m’en rappelle chaque détail. La suivre du bout des doigts est devenu une manie, et lorsque tu me dis que je vais me sentir bien, je te crois, je soupire, j’ai confiance.

Sentir ton torse sous mes mains me fait frissonner, autant que de te voir approcher de moi, dangereusement, car je sais ce que tu veux. Et je le veux aussi. Je veux m’accrocher à ton cou, pour t’embrasser encore, mais une vision hideuse me décourage.

Mes bras… Mes bras sont si maigres. Et ces traces violacées, serait-ce mes veines ?

Ma cuisse n’a plus rien de celle d’une danseuse. Ma taille est marquée de mes cotes, mon ventre est creux. Quant à mon visage, je devine à quoi il ressemble, je sens mes yeux peser lourd dans mes orbites. Et ma bouche contre tes lèvres charnues, Hayden, m’a paru bien rachitique.
- Oh…
Mes mains, pâles comme du parchemin neuf, tremblent fort. Je ne reconnais même plus mes doigts. Ai-je toujours été ainsi ?
- Combien de temps ai-je… ?
D’un vertige, je me sens basculer en avant. La chaleur de la peau de Tuszy me fait l’effet d’avoir de la fièvre. Le sel d’un torrent de larmes brouille ma vue.
- Ce cadavre, c’est moi… ?
Alors que toi, Hayden, tu es beau. Si beau. Tu l’as toujours été.
- Je suis désolée, articulai-je de ma voix cassée, je suis désolée... si désolée...
Il me semble que j'ai fait n'importe quoi.
© Laueee


« Plus jamais je ne danserai ».

Olive Holmes
KoalaVolant

Vio. verbale/harcel. verbal Re: Sur un cerisier mort, on ne trouve pas de fleur [Olive]

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