Cours de soutien improvisé  Yudith Drakenhof et Ghosty Decobra C’était lundi matin, le soleil commençait à peine à se lever, au vu de l’heure matinale à laquelle Ghosty se réveillai. Aujourd’hui, le premier année était surexcité. En effet, il allait recevoir son premier cours sur les sortilèges. Cela faisait un moment qu’ils attendaient d’assister à cette matière, au programme, deux sorts Flipendo un sortilège qui permet apparemment de repousser les objets et les personnes et il y avait aussi Locomotor Mortis qui permettrait de bloquer les jambes d’une personne pour l’empêcher de se déplacer. enfin, c’est ce que lui avait dit une élève de sa maison qui était en troisième année. C’est donc avec empressement qu’il se prépara et rejoigni la salle de cours.  Deux heures plus tard. La classe de première année sortie. du lieu d’apprentissage, pour profiter d’une pause bien méritée. Ghosty fit son apparition dans le couloir, la mine légèrement éteinte. Il était un peu déçu de ses prouesses magiques. Contrairement à la grande moitié de la promotion, il n’avait pas réussi à repousser convenablement sa chaise avec Flipendo seulement 1 m alors que d’autres avaient réussi à propulser leurs chaises contre le mur qui se trouver à 3 m..  Était-ce à cause de sa gestuelle, de son manque d’assurance ou encore à cause du thé que l’élève avait bu avant le cours et qui lui avait donné l’envie D’uriner assez rapidement ? Il n’avait pas osé demander la permission de se rendre aux toilettes. Pour ne pas se faire remarquer davantage, il avait déjà l’impression que plusieurs regard moqueur s’est tourné vers lui. Au vu de. De ses maigres performances. Le deuxième sortilège Locomotor Mortis se passait mieux , il fallait davantage de finesse pour celui-ci, contrairement au premier qui demander davantage D’affirmation et d’impulsion . Il réussi même à faire tomber le camarade avec qui il s’entraîner. Mais revenons-en à nos moutons. Ghosty était dans le couloir, à la recherche de toilettes, il s’y rendit est ressorti, cinq minutes plus tard, l’air soulagé et plus serein. Il se mit à faire route, tranquillement vers son prochain cours qui devait commen cer dans une trentaine de minutes en répétant les mouvements et les mots de pouvoirs qu’il avait appris. « flipendo , Locomotor Mortis , flipendo , Locomotor Mortis , ,… » disait-il en agitant sa baguette . C’est alors qu’une voix féminine, le sorti de ses pensées, lorsqu’il passait devant une porte entrouverte, il s’agissait selon toute évidence d’une professeur blonde aux yeux marrons, qu’il n’avait encore jamais croisé jusqu’à maintenant. sélectionné

J’étais professeure de runes depuis la rentrée seulement. Et comme ma matière était optionnelle, je voyais moins d’élèves que mes collègues de défense contre les forces du mal, ou de sortilèges par exemple. Moins d’heures de cours signifiaient moins de travail, et je n’étais pas habituée à celà. Après tout, j’avais réussi à prendre ma vie en main, seule, quand ma famille me tourna le dos. À force d’efforts, de sacrifices, d’heures supplémentaires…

Faire des pauses ne me ressemblait pas. Alors j’avais proposé des heures de soutien scolaire, ouvertes à tous les niveaux et à toutes les maisons. Mais en ce début d’année, peu d’étudiants se souciaient de leur réussite. C’était déplorable. J’étais arrivée ce matin dans ma salle, et aucun élève n’était venu.

J’eus du temps pour me remettre en question, pour me demander si j’avais assez communiqué. À l’interclasse, je me plaçai dans l’encadrure de la porte. Je regardais le flux d’adolescents insouciants, et me rappelais que j’étais un peu comme eux à leur âge. Mais qu’on soit tous pareil n’était pas une excuse que je pouvais entendre, si je voulais être une professeure d’exception. Alors je repérai un élève un peu plus flâneur que les autres, un rêveur probablement. Il était habillé aux couleurs de Serpentard, la maison que j’avais lorsque j’étais étudiante. Il n’était pas bien grand. Sûrement un première année. De mémoire, les première année n’avaient pas cours avant une bonne demi heure. Très bien, celui ci ferait l’affaire.

“Bonjour, tu viens pour le soutien scolaire ? Très bon choix. Les Serpentards se doivent d’être un modèle de réussite.”

Le petit avait l’air surpris. Cela ne m’étonnait guère. Il était passé devant ma salle par hasard.

“Je t’ai vu marmonner des sorts en marchant. Ta diction a l’air bonne, mais tes mouvements de baguette manquent un peu de précision. L’amorce doit être vive, comme cela.”

Pour ponctuer mes paroles, je mimai le geste d’un flipendo, sans lancer le sort bien évidemment.
Si je pouvais avoir au moins un élève à mes cours optionnels, je me sentirais bien plus utile.

« Bonjour ! Heu Des cours de soutien ? » l’élève n’avait encore jamais envisagé cette option. Il avait bien croisé un écriteau qui indiqué qu’il y avait des cours de soutien dispensée par Yudith Drakenhof . La femme réalisa le mouvement de baguette pour flipendo ce qui finit de convaincre le premier année . « Merci, madame pour le conseil. Je sors à l’ instant du cours où l’on nous a présenté. Flipendo et Locomotor Mortis ! Mais pour le premier . Je n’ai pas encore chopé le truc . Je pense que la présence des autres élèves de ma promotion, me stresse un peu, je ne l’ai connais pas encore très bien. Dites-moi quand auront lieu vos cours de soutien J’aimerais y participer ? » la professeur plaisait à ghosty car elle avait l’air gentil et attentionné . Elle parlait de façon calme, ce qui rassurer le garçon. « Au fait, je m’appelle Ghosty d e cobra » sélectionné

J’avais anticipé la non popularité de mes cours de soutien. Les adolescents voulaient profiter de leur liberté, après tout. Vivre en internat loin de sa famille permettait de s’éloigner de la pression parentale, et proposer une option apparemment rébarbative, c’était forcément se condamner à faire un flop. J’avais été naïve.

Mais ce petit jeune avait l’air très sympathique, et intéressé. Quelle chance. Je pris la parole :

“Comme tu peux le constater, je suis dans ma salle tous les lundis matin. Chaque élève qui a un créneau libre peut venir et nous verrons les points qu’il veut voir. Donc techniquement, si tu souhaites t’entraîner, tu peux le faire dès maintenant.”

Je jetai un coup d’oeil à ma salle et constatai les fioles, les cristaux, et tous les objets qui pouvaient se casser. J’eus quelques sueurs froides à l’idée d’imaginer un première année lancer des flipendo dans cet environnement. D’un coup de baguette, j’entassai tous ces objets sur mon bureau, puis je poussai les tables de chaque côté de la salle. Un peu de place pour travailler, voilà de quoi nous avions besoin. Je me dirigeai ensuite vers le milieu de la salle, et j’empilai trois chaises. L’équilibre était un peu précaire, mais c’était parfait pour une cible.

“Bien,” dis-je, “Voyons d’abord de quoi tu es capable, et nous verrons ensuite ce qu’il faut corriger.”

Le cours de soutien  était ouvert ! C’est avec plaisir que Ghosty accueilli cette nouvelle. Il avança dans la salle, pendant que la professeur d’un simple coup de baguette magique, rang ait divers matériel s , fiole, bocal et éprouvette qui avait l’air assez fragile. la facilité avec laquelle, madame Drakenhof avait déplacé tous ces objets rendait l’adolescent admiratif . Il était encore dans la découverte permanente, des possibilités coffret la magie . « Madame, en cours de sortilèges, on nous a expliqué que, pour réaliser un sortilège, il fallait prononcer le nom du sort, tout en faisant le geste correspondant ! Pourtant, vous, vous n’avez pas énoncé le sort que vous venez de réaliser comment se fait-il ? ». En attendant d’ éclaircir ce mystère Ghosty v int se placer au milieu de la salle, les trois chaises empilées face a L ui et le bureau de sa professeur derrière lui. Il s e mis en position et sorti sa baguette et jetta un regard à l’enseignante afin d’ obtenir son approbation. Elle approuv a d’un sourire et d’un hochement de tête tout en lui disant, « vas -y , Tu peux y aller » . « FLIPENDO ! » dit l’ élève d’une voix détendu et d’un mouvement souple. Le sort fusa ce qui e u pour conséquence de faire tomber la troisième chaise, celle qui était la plus haute celle-ci en touchant le sol produisit un bruit assez important, ce qui R endi , assez fier le jeune serpen tard . Il courait alors vers la chaise, tombée au sol en disant « j’y vais. ». avant de la reposer sur l’empilement, initialement formé. Il ramassa donc la chaise qui était tombé vers le fond de la salle à peu près 2 m des deux autres. Une fois la chaise, en main il se retourna et alla la reposer sur ses deux homologues. Il se recula ensuite vers le fond de la salle pour tenter de nouveau le sortilège, il se trouvait maintenant au fond de la salle face à lui se trouver la tour de chaise. , Madame Drakenhof et son bureau se trouve en tout deux environ 5 m derrière les chaises en équilibre. Ghosty ce remis en position prêt à recommencer en attendant le signal de sa professeur de soutien. sélectionné puis il lança le sort. «FLIPENDO» après quelques conseils de sa professeur

Les jeunes enfants étaient vraiment adorables. Ils avaient la capacité à s'émerveiller pour peu de choses. À tous les coups, le petit Ghost était né-moldu. Il aurait vu ses parents utiliser la magie dans des tâches quotidiennes, dans le cas contraire.

"C'est ce qu'on appelle un sortilège informulé. Lorsqu'un sort est facile et de faible puissance, il n'est pas nécessaire de se concentrer en le prononçant. C'est un peu comme... Mettre un pied devant l'autre. Un réflexe."

Le serpentard essaya de pulvériser la pile une première fois et rompit l'équilibre maladroit des chaises en faisait faire un petit saut de cabris à la chaise supérieure.. Le bruit de la chute me crispa un peu. J'avais déjà un peu l'impression que la salle commençait à être dans un capharnaüm, dont je n'étais pas coutumière. Et le bruit, métallique, qui claqua au sol... J'en avais des frissons. Moi qui vivais à la campagne, avait un bon emploi de magénieure runique dans lequel j'avais tout mon temps pour me concentrer dans le calme. Je n'avais pas assez songé à cela en postulant à Poudlard...

Mon esprit cessa de divaguer alors que le petit, visiblement très volontaire, remettait la chaise en place.

"Et bien, pour quelqu'un qui n'a pas le coup de main je trouve que tu te débrouilles comme un chef. Si tu veux améliorer l'effet, il faut que tu penses à l'effet du sort. C'est quelque chose qui claque, un coup sec, qui détonne."

Je vins me placer à côté de Ghosty et attrapai sa main.

"Pendant le sort, ton mouvement était souple." Je fis bouger le bras de l'enfant avec fluidité, et reproduisis son geste. Puis j'ajoutai : "C'est harmonieux, on sent que tu as maîtrisé ta magie. La preuve, tu as touché ta cible, et elle est partie tout droit." Je marquai une courte pause puis : "Maintenant, je veux que tu essayes comme si tu donnais un coup avec ta main. Tu fouettes l'air, et par extension la chaise se fait fouetter elle aussi. Après tout tu veux toutes les dégommer, aire un strike." À ces mots, je reproduisis à nouveau la gestuelle de Flipendo, mais de manière plus hargneuse, plus rapide.

"Et surtout reste bien ferme sur tes appuis."

Je m'éloignai de quelques pas pour m'assoir à un bureau, puis je posai mon menton dans mes mains, tout en bouchant discrètement mes oreilles avec mes indexes. Parait. J'étais fin prête à vous le résultat de cet entraînement.

Cours de soutien improvisé Yudith Drakenhof et Ghosty Decobra La professeur avait l’air plutôt satisfaite de ce premier essai , ce qui rendit plutôt confiant, le garçon. Il se sentait plus Alezes que précédemment en salle de cours qu ! avec toute sa promotion . Il sentait qu’il était plus enclins à réussir car plus détendu et concentré . Madame Drakenhof corrigea même la gestuelle du premier année, en lui prenant directement la main pour lui montrer le mouvement qui manquait de fermeté , Ce qui Plu beaucoup À l’élève leurs professeurs de sortilège, n’ayant même pas pris la peine de venir au contact de chaque élève, se contentant juste de montrer le mouvement depuis son bureau. « Je crois que je comprends mieux ! » Dit-il d’un grand sourire rav i. La sorcière pédagogue avait l’air d’aimer enseigner, car elle aussi arboré un petit sourire que Ghosty interprété comme d ! encouragements. . puis elle alla se rasseoir sur le côté de la salle. « Donc, un geste sec et ferme, comme si je voulais faire un strike ! » il se remis en position avec des appuis solide dans le sol et lança flippendo d’un mouvement plus ferme et déterminé . Le sort parti, et cette fois-ci, il n’y ai pas eu juste une seule chaise. À tomber , il n’y ai pas eu. seulement, deux chaises à tomber, mais bien les trois qui prirent leur envol À travers la pièce . Envoyant ça, le premier année poussa un cri de joie. « ouai » Qui dû raisonner jusque dans le couloir tout en se tournant vers madame Drakenhof kine arborait plus son petit sourire de tout à l’heure. À la place, elle avait les yeux écarquillés avec la bouche en O Effectivement, les trois chaises se diriger à vive allure vers le bureau, où se trouver tous les éléments fragiles qu ’ avait précédemment rangé Yudith . sélectionné

Je me sentis très fière quand le jeune adolescent lança un Flipendo presque parfait (pour un première année). Les trois chaises furent percutées par le sort dans un grand fracas, qui me fit regretter de ne pas avoir placé des cibles en mousse. À noter pour la prochaine fois.
Et puis, je vis dangereusement un des projectiles se rapprocher de mon bureau. Bureau sur lequel se trouvaient des pierres d’apparence tout à fait banales. À l’exception qu’elles avaient chacunes été gravées de runes par des étudiants de 7ème année.

Ni une, ni deux, je sortis ma baguette et lançai un “accio” afin de contrer le mouvement de la chaise. Dans un effet boomerang, l’objet fit demi-tour à toute vitesse. Je t’attrapai et fis claquer ses quatres pieds sur le sol. Les travaux des 7ème années étaient sauvés. J’allais pouvoir les évaluer.

Les deux autres chaises, quant à elles, s’écrasèrent sur le tableau pour la première, et dans des bocaux en verre contenant divers produits utiles pour les travaux pratiques. Le fracas, le verre qui explosa, attirèrent une petite foule d’élèves à l’entrée de la porte. Voilà qui était fort fâcheux. Les rumeurs allaient circuler dans tout le château, j’allais être la prof aux méthodes catastrophiques… Ou la prof cool qui laissait les étudiants casser des trucs. Peut-être que plus de personnes suivraient mes cours de soutien, mais ça ne seraient que des élèves perturbateurs. Je ne voulais pas vraiment ce public dans ma classe.

Et puis, je me dis que les plus turbulent l’étaient pour une bonne raison. Un sentiment de ne pas bien faire les choses ? L’ennui ? De la culpabilité de ne pas voir leurs efforts payer ? Ils étaient exactement ceux qui avaient besoin de soutien en groupes restreints.

Alors, bien que la destruction d’une partie de ma salle de classe me crispait, je me forcai à me montrer souriante.

"Félicitations Ghosty. Il semblerait que tu aies compris le truc."
Le petit méritait bien que je l’encourage. Après tout, il avait fait les choses telles que je lui avais demandé. Je me permis même d’ajouter, plus pour les étudiants dans le couloir que pour lui :
"Il faudra que j’en touche deux mots à ta professeure de sortilèges. Tes efforts méritent d’être récompensés."

Sous-entendre qu’il obtiendrait des points bonus, était-ce si mal ? Mes cours de soutien n’engageaient que moi, et même si je comptais vraiment en parler à ma collègue, rien ne l’obligeait à valoriser cette activité extrascolaire.

"Bien, je vais m’occuper du rangement. As-tu une dernière question avant de rejoindre ton prochain cours ?"

Cours de soutien improvisé Yudith Drakenhof et Ghosty Decobra Cette fois, ça allait être à la catastrophe les chaises étaient toutes trois en route vers une destruction D’objet imminente. ghosty senti le malaise et la honte, l’envahir crescendo . Il n’avait même pas remarqué les objets fragile, se trouvant derrière les chaises, tout concentré qu’il était à réussir son sortilège . « Ça sent pas bon ! » Se dit-il intérieurement. «. Elle va m’enguirlander et me jeter dehors avec une interdiction formelle, de me représenter à ses cours ». Pense a-t-il l’envie de retourner une nouvelle fois aux toilettes, le reprenant . Mais à son grand étonnement, l’une des chaises n attegni pas sa destination initiale, c’était madame ’ Drakenhof qui d’une rapidité impressionnante, venait de stopper la course de l’une des trois chaises le premier année en fut bouche bée « waw quelle rapidité ! Malgré son apparence dousse et rassurante , elle a l’air super balèze » il ne t’a pour lui-même, de ne surtout plus jamais se fier aux apparences, cela valait mieux pour éviter de se retrouver en mauvaise posture. Les deux chaises, une fois fracassé autour du bureau, le serpen tard Çaapprêta à se faire réprimander, mais ce ne fut pas le cas au contraire, la professeur avait l’air satisfait e au vu des félicitations, quelle lui fi . « Merci, madame », dit-il en rougissant. Lorsqu’il compris qu’il avait réussi son sortilège . « Excusez-moi, pour le bazar, je ne voulais pas. » mets le sourire toujours présent sur le visage de la femme, en face, de lui lui fit comprendre qu’elle ne lui en tenait pas rigueur. Elle rajout a même qu’elle allait en parler à sa professeur de sortilèges Mentionnant, même une récompense , en général, il s’agissait de points supplémentaires pour sa maison et le premier année, le compris bien. . « Merci, madame , c’est très gentil de votre part. P our le moment, je n’ai plus aucune question qui me viennent en tête, vos explications ont été très clair , je vous remercie encore « au revoir dit-il sourire jusqu’aux oreilles de satisfaction avant de se diriger vers la sortie de la classe où il vit plusieurs élèves en train de les observer J’espère qu’ils ont vu le super sort que j’ai lancé. » et vu la tête qu’il s faisai en t tous, ça avait l’air d’en être le cas. Le premier année passa devant eux et leur lança un clin d’œil plein de satisfaction .

C'était un bon petit. Plein d'entrain. Et puis mon fils m'avait parlé de Ghosty cet été, après la fameuse croisière qui avait bien failli mal se passer. Heureusement que les garçons étaient restés ensemble.

Mais pour revenir à ce petit cours particulier, Ghosty pouvait être fier de lui. Il avait bien progressé. Alors quand il s'excusa d'avoir envoyé des chaises contre un mur, je ne cachai pas ma gêne, mais sans l'accuser de quoi que ce soit, bien au contraire, je répondis :

"Oui... Il va falloir que j'améliore un peu le concept de ces cours de soutien. Quoique, être des sorciers nous offre quelques avantages. Reparo !"

Je lançai le sortilège de réparation sur les chaises, le tableau, les petites craies qui avaient explosé en poussière, une latte du parquet... Cela faisait beaucoup. Je repérai également un tag gravé sur une des tables. Un petit reparo l'effaça à son tour. Le sens du détail, comme j'aimais l'appeler.

Il ne me fallut que quelques dizaines secondes pour réparer le bazard de la salle de classe et redonner aux objets leur place initiale. J'avais de l'entraînement, il fallait dire. Puisque mon sens de la minutie n'avait d'égal que l'énergie débordante de mon fils qui n'avait pas son pareil pour mettre la maison sans dessus dessous.

Ghosty partit, les curieux n'eurent d'autre choix que de s'éloigner s'ils ne voulaient pas perdre de points de maison pour cause de retard, et je pus faire rentrer mes élèves, des quatrième année, dans la salle.

"Bonjour à tous. Certains d'entre vous ont peut-être vu des objets voler il y a quelques minutes. L'occasion de vous apprendre le pouvoir protecteur des runes..."