• ◊ Mensurations : 1m35, 30
• ◊ Morphologie : Beth est plutôt une enfant toute fine. Elle n’est pas en malnutrition, mais elle n’a pas mangé autant qu’elle l’aurait du depuis toujours. Elle est plutôt quelconque.
• ◊ Démarche et attitude : Beth est extrêmement discrète et marche toujours comme pour ne pas qu’on la remarque. Elle a l’air de penser qu’elle ne devrait pas avoir le droit d’être là. Elle regarde les gens sans baisser la tête et avec bienveillance, cependant.
• ◊ Droitier ou gaucher : Droitière
• ◊ Manie : Beth a souvent tendance à pianoter sur les surfaces qu’elle touche, comme si elle jouait une musique au piano dans sa tête
◊ Couleur des cheveux : Beth a les cheveux châtains. Elle ne les colore pas.
• ◊ Longueur et type des cheveux : Elle a les cheveux longs et raides. Elle les laisse pousser et les coiffe de manière minimale. Elle n’est pas coquette.
• ◊ Couleur des yeux : Beth a des yeux noisettes le plus souvent empli de douceur et de bienveillance. On peut aussi y lire parfois une douleur mature qui ne fait pas son âge.
• ◊ Forme du nez :Beth a un nez plutôt classique, assez allongé et harmonieux dans son visage.
• ◊ Voix : Il n’est pas toujours facile d’entendre Beth au milieu d’un brouhaha car il est rare qu’elle élève la voix. Elle essaie plutôt de ne parler que quand c’est nécessaire ou pour le bien de quelqu’un d’autre. Autrement, elle a une voix claire et fluette, qui a un ton de mezzo soprano, même si elle n’a pas appris à chanter. Sa voix est resentie généralement comme apaisante, surtout quand elle lit ou raconte une histoire
• ◊ Particularité : Beth a quelques cicatrices qu’elle ne montre pas, issue du temps où elle vivait dans sa première famille. Elle a également une peluche qu’elle garde dans son lit et qui est tout ce qui lui reste de ses parents.

Elizabeth, ou Beth, comme la nomment les tous-petits, est née par un jour de printemps de l’année 2011, au début du mois de mai quand naissent les petites fleurs. Elle est née d’un père et d’une mère qui l’accueillirent comme tous les miracles du printemps, avec amour et tendresse. Malheureusement, la fillette avait à-peine quelques mois quand ses parents décédèrent des suites d’une longue maladie. La fillette fut recueillie par un couple du petit village où elle vivait, qui estima faire preuve de charité. Les premières années, elle grandit, joua, rêva comme toutes les petites filles de son âge.

Mais la famille qui l’avait recueillie s’agrandit et Beth commença à être sollicitée pour garder les petits, les soigner, pour aider à la cuisine, au ménage. A cinq ans, elle commença donc à apprendre comment on faisait les choses, sous la houlette de sa tutrice, pour finalement finir par être chargée d’une grande partie du quotidien. L’époux, lui, passait énormément de temps au bar et ne rentrait que pour punir Beth quand il estimait qu’elle n’avait pas travaillé assez. Beth craignait cet homme agressif qu’elle évitait autant qu’elle le pouvait. Elle se réfugiait dans les livres qu’elle dénichait dans la maison pour oublier sa peur.

Quand elle eut sept ans, le père décéda au cours d’une bagarre après avoir trop bu. Son épouse, effondrée, quitta l’Angleterre. Beth se crut bonne pour l’orphelinat, elle se retrouva une famille pour l’accueillir à nouveau, dans la ville de Canturbury, qui par une coïncidence, avait plusieurs enfants très jeunes. La fillette se retrouva donc à prendre soin d’enfants et aider à la maison, mais cette fois, sans la peur d’un homme, l’époux de sa nouvelle famille étant doux et gentil. Mieux encore, elle découvrit dans une des pièces un vieux piano, sur lequel elle fut autorisée à pianoter entre deux moments de travail.

Ce fut une véritable révélation pour Beth. Naturellement, elle parvint à tirer du piano de mélodieux sons. Incapable de lire une partition, elle parvint pourtant à reconstituer certaines mélodies entendues par ailleurs. Le père de la famille s’aperçut de son don et lui apprit à lire une partition. Beth n’était toujours pas capable de faire des choses très complexes mais elle avait au moins les bases de la musique qu’elle travaillait dans son coin.

Durant l’été de sa onzième année, la fillette reçut la visite d’un membre de l’équipe de Poudlard qui lui apprit qu’elle était une sorcière et qu’elle était inscrite à Poudlard pour y faire ses études. L’enfant, qui s’était toujours crue insignifiante et quelconque, eut du mal à croire qu’elle possédait des pouvoirs magiques, mais quand elle fut emmenée à Londres pour ses courses, à l’aide de l'association de Teddy Lupin, elle fut émerveillée par le chemin de Traverse. Bien entendu, il n’y eut pas de place pour la fantaisie dans ses achats mais ses livres de classe représentèrent à eux seuls un trésor pour l’enfant. Elle se promit aussi de travailler dès que possible pour rembourser sa baguette.

Quand elle fut de retour à la maison, Elizabeth reçut un nouveau choc. Celle qui l’avait accueillie lui signifia qu’elle ne voulait pas d’une petite sorcière anormale chez elle. Beth se retrouva donc seule, avec ses affaires, à la rue. Beth fuit alors dans les rues de Canturbury. Elle trouva refuge sur un banc public, dans un parc, où elle se mit à pleurer. Elle fut trouvée par un petit garçon de son âge, Nicolas Lorist, qui lui trouva l’air triste et fatiguée. Il était tellement gentil que la fillette en fut émue et lui avoua être seule au monde. Nicolas la ramena aussitôt à sa mère. Madame Lorist n’adopta évidemment pas la fillette. En revanche, elle avertit les services sociaux et dans les heures qui suivirent, Beth fut admise dans un orphelinat de Londres, et fut un peu triste de se retrouver loin de son nouvel ami.  Dans les semaines qui suivirent, elle se familiarisa avec les habitudes et fit la connaissance des grands et des plus jeunes, petits dont elle s’occupa rapidement, forte de son expérience.

Elle fut accompagnée à Londres, le jour de son départ pour Poudlard et retrouva dans le Poudlard Express son sauveur Nicolas, qui lui avait fait la surprise de lui apporter un cadeau. Un adorable petit chaton, que la fillette baptisa aussitôt Mozart. Mozart s’avoua un chaton remuant et dynamique, qui n’avait pas son pareil pour faire rire Beth, mais qui n’hésitait jamais à venir ronronner tout contre elle, chaque soir avant de s’endormir.