• ◊ Mensurations : Faisant presque 1m90 pour environ 75 kg, Marx a une bonne constitution. Sa taille le gênait plus qu’autre chose quand il était gamin.
• ◊ Morphologie : Une silhouette athlétique et élancée, avec une bonne carrure.
• ◊ Démarche et attitude : Marx a une démarche droite et assurée, disons même déterminée au quotidien, avec une attitude sérieuse. Quand il est plus relax, sa démarche est plus légère. Il est plus souriant et semble plus enthousiaste.
• ◊ Droitier ou gaucher : Droitier.
• ◊ Manie : A tendance à régulièrement glisser sa main dans ses cheveux ; fixe droit dans les yeux la personne avec qui il discute, avec un indécrochable, mais subtile, sourire ; se tient le menton quand il réfléchit.
◊ Couleur des cheveux : Marx a les cheveux bruns.
• ◊ Longueur et type des cheveux : Raides & courts.
• ◊ Couleur des yeux : Les yeux de Marx sont d’un noir d’encre.
• ◊ Forme du nez : Nez à la pointe courte, peu projetée, et à l’aile narinaire modéremment ourlée.
• ◊ Voix : Marx parle généralement doucement, en posant ses mots. Il a une voix chaleureuse et réconfortante.
• ◊ Particularité : RAS captain !

Enfance (1992-2002)

Les Sohei s’exilèrent en Ecosse depuis le Japon juste avant le début de la Seconde Guerre Mondiale pour fuir la politique du ministère de la Magie japonais, alors pro-empire et pro colonialiste, et contre laquelle ils s’étaient opposés. Ce furent les connaissances en science des potions du grand-père de Marx qui leur permirent, à son fils et à lui, de vivre une vie à peu près correcte durant l’après-guerre.

Né le jour de l'équinoxe de printemps, Marx a grandi dans la région des Highlands, à Inverness. Sa mère, moldue, a perdu la vie en lui donnant naissance. Les femmes, chez les Sohei, semblaient souffrir d’une malédiction puisse que sa grand-mère avait connu le même sort. Le garçon fut donc élevé par son père et son grand-père. Les deux hommes étaient attentionnés, et aimants, toujours présents pour lui et qui le gâtaient beaucoup. Marx apprit ainsi quelques rudiments en potion dès son plus jeune âge, son premier contact avec la magie, dans l'atelier familial. Son père, comme son grand-père, ne se remaria jamais.

Je pense qu'il est peu dire que Marx a eu une enfance comme peu d'enfants ont la chance d'avoir, choyé et aimé, même en l’absence d’une mère. Marx passait alors presque tout son temps avec son grand-père, à battre la campagne, à construire des cabanes dans le salon, ou à jouer à des jeux de société stratégiques comme les échecs ou le go. Le petit garçon était un garçon souriant, qui aimait la tranquillité et regarder les nuages moutonner dans le ciel.

Rien de bien traumatisant se produisit finalement avant son entrée à Poudlard, où il rencontra beaucoup de monde, de son âge, ce qui n'était quasiment jamais arrivé jusqu'alors. Sa tendance à fuir l’agitation et le bruit finirent par s’atténuer et le jeune sorcier finit par s’habituer à la vie de groupe.

Poudlard (2002-2009)

Marx eu une scolarité des plus banales. Apprécié de tous (ou presque), en froid avec personne, le Poufsouffle était en accord parfait avec ses camarades. D’ailleurs une amie à lui, Daisy Wellington, qui l’embarqua dans l’équipe de Quidditch. Allez savoir comment, Marx, qui avait le vertige et le mal des transports magiques, était parvenu finalement à devenir poursuiveur. Bon, il ne joua titulaire que durant sa sixième année. Marx était plutôt nonchalant, et préférait éviter les situation de « galère » demandant trop d’effort. Un poil dans la main qui l’empêcha longtemps d’être un excellent élève.

Ce n’est qu’en quatrième année, à l’annonce des BUSE pour l’année prochaine, que le garçon s’était mis à travailler ardemment. Sans doute dans la crainte de devoir bosser toute sa vie dans l’atelier familial, Marx, pourtant pas spécialement ambitieux et aspirant à une vie simple, avait mis la main à la pâte. Peut-être pour ennuyer son père aussi, comme tout adolescent qui se respectait. Il obtiendra ainsi 9 BUSE sur 10 (les DCFM n’étaient vraiment pas son affaire…).
En septième année, Marx arrêta le Quidditch, se contentant simplement de revêtir le rôle de mascotte de l’équipe. L’élève fainéant qui trainait de la patte les premières années de scolarité s’était mué en un sorcier à l’esprit particulièrement assidu, ayant une conscience exacte de ses forces et ses faiblesses. L’ensemble des BUSE obtenues se muèrent en ASPIC.

Raconté ainsi, Marx passe pour un élève assez ennuyeux qui passait son temps à travailler. Certes il travaillait dur, mais cela ne l’empêchait pas de vivre sa vie d’ado comme les autres. Si vous saviez le temps passé à jouer à des jeux idiots, ou simplement à faire l’excentrique avec ses ami.es !. Marx participait avec joie aux évènements des clubs et asso de l’école, comme les tournois de Bavboules, ou les bals de la St Valentin qui donnèrent lieu à quelques relations de courtes durées. Voyez-vous, Marx s’enflammait dans ses sentiments amoureux, et cela faisait rapidement fuir ses amoureu.se.s.

Le sorcier en apprit également davantage sur sa famille durant sa cinquième année, puisse qu’un cousin avait retrouvait leur trace. Aucune malveillance à leur égard, de la simple curiosité. Il s’avéra que Kochi était poursuiveur chez les Tornades de Tutshill. Marx devint proche de lui. Kochi eu un rôle important dans la construction de Marx. Ce fut avec Kochi que Marx pu voyager à l’étranger, en Laponie, puis au Japon une fois son diplôme en poche.

Et après ? (2009-…)

Marx bossa avec son père, à l’atelier, le temps de bien choisir sa voie. Il profita de ce court laps de temps pour mettre au point une potion contre le mal des transports magiques qui lui tortillait les boyaux chaque fois qu’il montait sur un balais ou transplanait. Un franc succès ! Il en profita pour voyager avec son cousin au Japon. Son grand-père ayant très peu parler de sa vie dans ce pays, et de sa famille restait sur place avant son exil, Marx découvrit un autre monde, bien plus vaste que celui qu’on lui avait dessiné. A son retour, le jeune sorcier décida de quitter l’atelier familial pour entrer au Ministère de la Magie. Nous étions alors en 2010.

D’abord pour quelques mois au Département de la Coopération Magique Internationale. Comme Marx savait parler le japonais (bien qu’il ne le lu ni ne l’écrivit), il se retrouva à jouer les interprètes dans le cabinet de la délégation étrangère du Japon en Angleterre. Ce fut là qu’il rencontra Piper, une jeune sorcière dynamique et au caractère bien trempé, droite dans ses bottes et dans ses convictions. Plus âgée que Marx de quelques année, Piper travaillait au service diplomatique. Ce fut un vrai coup de foudre ! La sorcière riait tout le temps, et se sentait concernée par tout ce qui pouvait se passer, mettant son nez partout, même dans des affaires où elle n’aurait pas dû.

Marx quitta le Département de la CMI, dans lequel il peinait à se sentir à l’aise malgré la présence de Piper, pour intégrer celui de la Justice Magique. Ce fut là qu’il trouva enfin chaussure à son pied, une vraie vocation. La justice ! Un magenmage l’avait pris sous son aile. Il l’avait rencontré un midi, alors qu’il jouait aux échecs. Marx lui avait mis une raclée assez inédite, et son apprentissage commença donc ainsi. Le droit magique, son histoire, sa jurisprudence, et l’occlumencie à laquelle le magenmage l’initia.

Marx continua bien évidement à voir Piper, chaque jour. La sorcière égayait le quotidien du sorcier, lui faisait découvrir Londres et ses secrets. Les deux sorciers finirent par s’installer ensemble, dans un petit appartement près de Camden Town, où ils pouvaient vivre le parfait petit amour. Un bonheur simple, aux conversations intarissables et multiples parties d’échecs. Après plusieurs années de cohabitation, Marx finit par la demander en mariage, ce à quoi Piper ne manqua de répondre avec enthousiasme Nous étions alors en 2015. Cela ne changea en rien leur quotidien, au plus grand bonheur de Marx. Que demandait de plus qu’une promenade en fin de journée, quand le soleil déclinait et que s’illuminait la ville, avec la personne que vous aimiez, à discuter tranquillement de la forme des nuages et de la couleur du ciel, ou  bien des babioles moldues trouvées sur les marchés punk ?

Puis le 21 juin 2017, le petit Elphias naquit, et Piper mourut en couche. Le monde de Marx s’écroula en quelques minutes. Un sentiment contradictoire animait le sorcier, balancé entre la joie la plus indescriptible d’être papa, et le chagrin le plus intolérable d’avoir perdue celle qu’il aimait le plus au monde. Un savant mélange, un point de rupture qu’il faillit accuser en tenant l’enfant comme responsable de la mort de sa mère, de son amour. La douleur fut telle, si accablante, si lourde, que le sorcier disparu quelques jours, sans donner la moindre nouvelle, le moindre signe de vie. Ce fut son père qui s’occupa d’Elphias pendant ce temps. Marx ne reparu qu’à l’enterrement de Piper, rongé par la peine, désespéré d’un avenir sans elle. Jamais il ne dit où il était allé, ni ce qu’il avait fait. Mais Elphias était là maintenant, et il avait besoin de lui, comme lui avait besoin d’Elphias. Marx trouva en l’enfant de quoi soulager ses souffrances, de quoi tenir bon, rester debout malgré ce malheur.

Elphias aura bientôt cinq ans. Piper aura bientôt disparu depuis cinq ans. Marx ne réalise pas. Ses souvenirs sont vivants, comme si hier encore elle était là, avec lui, comme s’il pouvait encore sentir sa peau sous ses doigts, sa chaleur, l’entendre rire. Heureusement, Elphias est là. Le magenmage s’investit corps et âme pour son fils et son travail, la fatigue ne laissant de la place pour rien d’autre dans son esprit. Et petit à petit, le deuil se fait, l’apaisement, léger, calme le cœur.

Aujourd’hui, Marx chérit ses proches et les petits moments simples partagés avec eux. Il est très attentionné, et très protecteur avec son fils. Il veut lui offrir la plus belle des enfances, il veut être un modèle pour Elphias : respectueux, juste et honnête avec autrui. D’une nature calme et sensible, Marx reste un idéaliste et s’emporte parfois devant les injustices auxquelles il est confronté et devant lesquelles il se sent impuissant. Il reste malgré tout confiant et optimiste, même en un avenir sans Piper.  La mort de la sorcière a laissé un vide béant chez Marx, qui reste assez secret et prudent sur l’expression de ses sentiments avec les autres. Une curieuse joie de vivre semble pourtant l’animer à mesure que son petit garçon grandit ; des braises, sous la cendre épaisse, ravivées par ce petit être plein de vie, jusqu’à bruler de nouveau.