[EVENT] Les mystérieuses enchères

Les mystérieuses enchères

Nous sommes le 01 juillet 2024

› Les enchères !

Dans une somptueuse salle des enchères nichée au cœur des Highlands écossais, les lueurs des chandeliers dorés dansaient sur les murs de pierre ancienne. Les tapisseries tissées à la main racontaient des histoires de batailles légendaires et de sorciers éminents. Au centre de la salle, une estrade ornée de bois sombre dominait l'espace, où trônait un large pupitre en acajou poli, surmonté d'un petit marteau d'argent étincelant qui flottait dans les air, prêt à frapper son socle.

Aldric Andelbertus Leisser, communément appelé Aldric le Curieux, était l'homme du moment. À l'âge vénérable de quatre-vingt-quatorze ans, ses cheveux gris balayés en arrière et ses yeux brillants derrière des lunettes rondes exprimaient une sagesse accumulée au fil des décennies d'explorations magiques à travers le monde. Les participants à l'enchère connaissaient bien sa réputation d'éminent collectionneur et explorateur, célèbre pour avoir découvert et étudié certains des artefacts magiques les plus précieux de l'histoire sorcière.

Ce soir-là, il avait décidé de se séparer de beaucoup de ses trésors dont les plus précieux, invoquant le passé riche en histoires de chaque objet présenté. Ses motivations, bien qu'entourées de mystère, semblaient être teintées d'un désir de partager les connaissances accumulées au fil des ans, tout en préparant le terrain pour de nouvelles découvertes.

Le commissaire-priseur, un sorcier à l'allure distinguée avec une voix sonore qui remplissait la salle, s'approcha d'Aldric pour échanger quelques mots avant le début des enchères. Les deux hommes discutèrent brièvement du lot inaugural, une amulette datant de l'Égypte antique, renommée pour sa capacité à protéger son porteur des malédictions et des esprits malveillants.

Après un bref échange, Aldric se dirigea vers le pupitre, où il se tourna vers l'assemblée avec un sourire bienveillant. Sa voix amplifiée résonna dans la salle chargée d'attentes et d'excitation :

"Mesdames, Messieurs, sorciers et sorcières, je vous souhaite la bienvenue à cette soirée exceptionnelle d'enchères magiques. Nous sommes réunis ici ce soir pour célébrer la richesse de notre patrimoine magique, incarnée dans ces artefacts extraordinaires qui ont traversé les âges. Chaque objet ici présenté porte en lui des histoires fascinantes et des pouvoirs insoupçonnés. Que cette soirée soit une occasion de découvertes et de partages, et que les meilleurs enchérisseurs puissent trouver en ces objets des trésors dignes de leur passion et de leur respect."

Sur ces mots, un murmure d'approbation parcourut l'assemblée. Aldric le Curieux, le gardien des secrets magiques perdus, le conteur des légendes oubliées, avait officiellement ouvert les enchères. Le marteau d'argent s'éleva dans les airs, prêt à annoncer le début d'une soirée où le destin des artefacts et des âmes curieuses se croiserait une fois de plus.

Explications

Bienvenue dans ce nouvel event estival !!

Il est composé de deux axes : le sujet pour tous ainsi que des missions trouvables ici.
Vous pouvez participer aux deux ! Elles ne se passent pas en même temps.

Le RP pour tous se clôturera le 31 juillet et une suite s'ouvrira le 01 aout.

› Participants attendus

Venez comme vous êtes 8D !
C'est un Rp pour tous, donc vous êtes tous conviés.

› Résumé

Ca commence !

Aldric le curieux est un sorcier très connu au Royaume-Unis et sa vente aux enchères a attiré beaucoup de monde plus ou moins fréquentable. Le lot inaugural qui est une magnifique amulette sera celui mis en vente tout à la fin.

Chaque objet a une histoire et un enchantement spécial. Certains peuvent paraître dangereux ou même un peu illégaux. Le Ministère n'est, pour le moment, pas informé de la teneur de cette vente mais plus tard (vous pourrez le voir dans les missions) les conséquences de l'achat de certains objets se feront ressentir.

En attendant... Ouvrez l'oeil ! Des évènements pourrait subvenir en court de vente.

› HRP

Vous concernant vous pouvez totalement venir et ne pas vous intéresser à la vente. A côté de la salle principale il y a un petit salon où vous pourrez vous désaltérer et discuter. Cependant, l'intrigue avancera dans quelques jours pour faire naître un rebondissement !

Bon jeu !

Qui n'avait pas eu vent de la fameuse vente aux enchères du vieux Aldric le Curieux ? En tout cas, Bella n'avait certainement pas loupé l'information. Kaleb avait poussé un soupir à en fendre l'âme, avec néanmoins un sourire en coin. Il savait qu'elle n'allait pas manquer de lui ramener une énième babiole d'une valeur exorbitante, ou particulièrement rare et exotique. Voire tout à la fois.... Mais il préférait infiniment la voir s'adonner à ce genre d'activités qui ne présentait un risque que pour son compte en banque, qui était de toute façon plein à craquer. Ce fut donc avec l'esprit tranquille qu'il la regarda partir avec une excitation à peine contenue vers sa distraction de la soirée.

Vêtue d'une robe de soir, elle était arrivée dans les premiers invités. Bien évidemment, la soirée avait attiré son lots de sang pur et autres familles aisées. L'ancienne Serdaigle ne manqua pas de respecter la bienséance de rigueur, et alla patiemment saluer chacun d'entre eux. Mais il y avait également des têtes inconnues. Lord Aaron Earlgarn, un collectionneur patenté à la limite du compulsif, s'était réjouie de retrouver la jeune demoiselle avec laquelle ils échangeaient souvent sur leur dernière trouvaille. Candidat chevronné des ventes aux enchères, il s'était affairé à apprendre à la jeune sorcière l'identité et le pédigrée des grosses pointures présentes ce soir. Il y avait de tout, des acheteurs étrangers fortunés aux vieilles puissances locales. Mais les deux complices s'étonnèrent de trouver également du "tout-venant". Des personnes tout à fait ordinaires, des illustres inconnus, et autres simples curieux. Tous deux savaient que c'était là une volonté de l'hôte de la soirée, mais cela restait malgré tout assez inédit. Ce qui éveilla leur curiosité respective.

Croyez-vous qu'Aldric compte vendre ses biens à bon prix ? Je ne doute pas que certains non-initiés soient prêts à mettre le prix pour se faire plaisir, mais d'ordinaire les objets de collection mise en vente dans ce genre d'enchères ont des coûts rédhibitoires pour qui n'a pas une bourse bien accrochée.

Je me disais justement que notre cher Aldric allait certainement se séparer de biens de tout ordre, et peut-être pas uniquement de pièces maîtresses dignes d'un budget ministériel.

Vous pensez ? De ce que j'ai entendu dire il se ventait au contraire de vouloir mettre en vente de précieux artefacts, tous plus chargés d'histoires et de rumeur les uns que les autres.

Alors ma foi, il voulait que l'événement marque le plus grand nombre d'esprits !

Mais justement la star de la soirée fit son apparition et prit la parole. Il confirma l'information relative à la rareté des biens mis aux enchères, ce qui ne manqua pas d'attiser l'excitation des deux sorciers, et pas seulement. la plupart des sorciers présents se mirent à piaffer d'impatience, tous attendant avec une certaine fébrilité le début des festivités. Ou plutôt des hostilités.... Car la concurrence promettait d'être acharnée ! Bella échangea un regard complice avec Aaron, emprunt d'une certaine compétition. Que le plus généreux remporte le prix désiré ! Elle était curieuse de voir s'ils allaient s'intéresser tous les deux aux mêmes lots, ou s'ils n'auraient à s'affronter à grands coups de gallions sonnants et trébuchants. La noble rousse était assez impatiente de voir de ses yeux la fameuse amulette mise en vente à la fin des enchères. Elle se demandait si elle allait avoir un coup de cœur pour cette dernière, ou si elle la céderait à quelqu'un de plus intéressé. Car une chose était sûre. Elle n'était pas prête à abandonner aussi facilement les lots qui l'intéresseraient ! Il n'y avait pas qu'en duel où elle pouvait se montrer une adversaire pugnace et redoutable, et ceux qui la connaissaient ce soir le savaient parfaitement. Elle balaya de nouveau l'assemblée pour recenser mentalement les participants. Qui seraient de féroces concurrents, et qui étaient les inconnus qui pourraient éventuellement la surprendre.

résumé:

Personne ne m’y attendais, hein ? La surprise sera encore belle ! Oups, une marche ! Me voilà, avec ma dose de paillettes dans les cheveux et mon costume bien repassé pour l’occasion. Je déambule en faisant le beau parmi tous ces gens au gros porte-monnaie et au balai bien enfoncé dans leur... Et le mien – de porte-monnaie ? J’me plains pas, les affaires au Mermaid marchent bien ! Pourquoi ? Ça vous intéresse ? Vous êtes du Ministère ? On m’cache rien, j’ai les moyens de vous faire parler !

Ça m’relooke de partout. Bah quoi ? Vous avez jamais vu un demi-vélane rayonner ? Un vrai soleil, qu’on me dit. Ouvrez grand les mirettes, ça serait dommage de tout rater ! Le gratin de la société sorcière est là, la belle, la haute, les politiques et leur cour parfaitement hypocrite. Vous fiez pas à leur regard hautain, c’est les premiers à finir dans mon lit ! VIP au Mermaid, je dis rien – secret professionnel oblige – mais j’en reconnais plus qu’un ici ! Un petit clin d’oeil charmeur et déjà ils en oublient leurs palabres politiquement correctes. Bavez pas tout votre vin, ça tâche.

On s’éloigne de moi ? Alors faites de la place ! J’avance comme un prince, sous les feux des projecteurs qui existent que dans ma tête. Mon parfum embaume l’air comme une traînée de poudre jusqu'à la bombe. Mais ce soir, je suis la traînée, pas la bombe. Pourquoi j’suis ici ? Y a des beaux objets à gagner non ? Ou alors j’ai pas tout compris – ou tout écouté. C’est pas trop dans mes habitudes. Vous permettez ? Ça bégaye, c'est mignon. Merci ! Je m’assoie en prenant soin de pas froisser mes vêtements – parfaitement repassés, je le rappelle – pendant qu’un vieux croulant articule pas loin de ses derniers mots. Bla-bla-bla, j’écoute pas. Faut savoir s’arrêter. C’est quand que le jeu commence ? J’ai pas votre temps, j’ai un commerce à faire tourner et à redécorer avec vos jolis objets. Hop, hop, tout est gratuit, merci merci !

Spoiler:

(c) Adonis Evans

Les Mystérieuses enchères

ft. le monde sorcier

L’oeil d’acier de Lamora, flatté par la fastuosité de la salle des enchères, en détaillait chaque recoin en silence. Sous son chapeau noir, elle fumait entre ses lèvres carmines une pipe magique qui exhalait une fumée dansante. Le petit homme qui se tenait à ses côtés s’essuyait le front pour la cinquième fois en dix minutes, tournant vers elle un visage poupon qu’il ridait d’un sourire crispé. « Lady Lamora, quelle excellente surprise » avait-il dit, lorsqu’elle pénétra les lieux. Il était rare, plus que rare que Josephine paraisse sous le visage public de la veuve au sang-pur qui vivait recluse, depuis longtemps, dans son manoir des Highlands. Somme toute était-elle voisine de l’événement, et il lui prit le loisir de faire la curieuse lorsqu’elle entendit parler de la collection du vieil Aldric.

Il disposait d’objets des plus époustouflants. Personne n’eut dit, à le voir croulant sous son quasi-siècle de vie, qu’il était celui qui trouva, jadis, les artefacts magiques les plus déroutants qui fusse. Lamora se montrait sensible aux apparences, pour savoir mieux que personne que seuls les idiots s’y fiaient aveuglément. Bien qu’ils voient tout, en pleine lumière.

Aussi pour son propre personnage de la soirée, seule sa pipe ferait objet d’excentricité. Elle adopterait, pour le reste du temps, l’attitude de la sorcière retirée du monde et timide qu’on lui connaissait. Une pantomime reposante parmi toute sa propre galerie de portraits. Lily-June, sa chère jeune dame de compagnie, était également présente pour la vente, néanmoins si elle traitait parfois avec quelques personnages de Lamora, elle n’était qu’une vague connaissance lointaine de Joséphine, ce qui les forçait à maintenir une distance.

Ce serait follement amusant de la voir évoluer de son propre côté.

Du coin de l’œil, Joséphine aperçut une jeune femme rousse dont une cliente exigeante s’était plainte, récemment. Bientôt sujette de grands projets, Josephine se garda de l’approcher, et si elle croisa son regard, se contenta de lui adresser un sourire ainsi qu’un signe de tête courtois. Le petit sorcier, assis à côté d’elle, tentait par tous les moyens de lancer une conversation, jusqu’à ce que Lily-June, volant au secours de Joséphine, s’en vint saisir son bras potelé pour l’entraîner loin de sa maîtresse. Pour la semi-vélane qu’elle était, il n’était là rien de plus facile.

Derrière elle, un grand homme d’un blond platine immaculé demanda à s’asseoir à une personne qui ne parvint pas à faire une phrase correcte. Un coup d’œil lui suffit pour comprendre qu’il appartenait à la même caste que Lily-June.

Le monde est petit comme un mouchoir de poche…

Et pourtant, Aldric était un des seuls sorciers à avoir déniché des trésors ancestraux. Qui sait, peut-être trouverait-elle de quoi agrémenter son manoir, ou un objet utile pour une mission prochaine. Silencieuse et réservée, comme le commandait le rôle qu’elle savait jouer à la perfection, Lady Lamora croisa les mains et les jambes, puis continua à fumer en rêvassant. Les enchères commenceraient sans doute bientôt.

Résumé:

J'ai vu de la lumière je suis entré
Feat les gens présents

C'est par hasard complet que Stan se retrouvait dans cette vente aux enchères. Il en avait entendu parlé parmi les murmures du Chemin de Traverse et avait pu rassembler des informations supplémentaires grace à un article qu'il avait lu un matin en prenant son thé.

Son quotidien commençait à le lasser, sans emploi, sans connaitre grand monde, il s'était dit que ce rendre à cet événement lui permettrait peut-être de découvrir de nouveau visages. Dans le cas contraire, il passerait un moment divertissant à ces enchères.

Il avait opté pour son costume noir aux notes violettes pour ne pas venir en habits décontractés. La salle était pleine et tout le monde se rassemblait près de la scène pour observer les lots. Stan préférait regarder de loin. Non seulement il n'appréciait pas être bousculé, mais il savait surtout que sa bourse ne lui permettrait pas d'acheter un quelconque objet de cette vente.

Il se tenait légèrement en arrière, à mi-chemin entre la foule et le petit salon. Son regard alternant entre la foule, ses membres, le petit salon et l'horloge. Il n'avait aucune idée de la durée d'une telle enchère. Il décida enfin à tourner les talons pour se diriger dans le petit salon pour y prendre un verre et s'adosser à un mur, buvant son verre calmement, se demandant ce qu'il faisait là et ce qui lui avait pris de venir à un tel événement.

Résumé:

La lady passa les doubles portes de la salle des enchères avec un peu de retard. Du monde était arrivé et, légèrement gênée, elle préféra les ombres pour être sûre de n'importuner personne. Chaque enchérisseur prenait de quoi se manifester pendant la vente alors que d'autres se contentaient de se désaltérer dans le salon d'à côté. Elle sentait une foule tout de même concentrée et très alerte de ce que le célèbre Aldric allait proposer. En effet, un puissant mage se séparant d'objets magiques était plutôt rare et il fallait l'admettre, cela avait piqué sa curiosité.
La jolie blonde avait affronté son père en lui imposant sa petite sortie et nul doute qu'il l'avait fait très certainement suivre. Diaval était là, mais il était l'obligé de madame et il la dissimulerait à quiconque souhaiterait regarder ce qu'il n'était pas censé voir. Elle était venu sans cortège, se contentant de son Abraxan.

Un peu plus reculée de la société sorcière ces dernières semaines, elle ne vit pas de visage connu. Ses doigts jouaient avec le papier de son éventail replié et elle s'étonnait de se voir aussi seule. Mais ce n'était en rien un problème. Lorsqu'elle eu balayé la salle du regard, elle s'en alla chercher de quoi boire pendant que le commissaire-priseur donnait le prix de départ des lots. Sur un pamphlet récapitulatif des objets déjà montrés et vendus, elle détecta certains qui lui aurait fait envie dans une autre vie. Très peu matérialiste, elle soupira avant de parcourir les quelques mètres qui la séparait des chaises où il faisait bon de s'asseoir. Il y en avait pour simplement regarder et d'autres si on voulait activement participer. Elle prit place sur les premières.

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Résumé : Bliss arrive et c'est touuut

Les Mystérieuses enchères

ft. le monde sorcier

On ne le voyait plus depuis qu’il s’était installé dans un fauteuil contre un mur, oublié de la lumière. Au moment de l’ouverture des portes, Lukas avait filé dans ce coin discret de l’événement, juste quand le gros de la foule arrivée à l’heure pénétra les lieux. Chacun trop obnubilé par la collection d’Aldric le Curieux s’adonnait à l’émerveillement et l’enthousiasme ambiants, ce qui avait facilité sa propre dissimulation. Plus discret qu’une demiguise farouche, il patienta, silencieux, curieux de contempler le cortège des sorciers et sorcières qui peuplaient peu à peu les lieux.

Il sourit lorsqu’arriva Bella, accompagnée d’une personne fort bavarde qui lui tenait conversation. Au moment où il se promettait de sortir de l’ombre au moment opportun pour aller la saluer, puisqu’elle comptait parmi ses plus chers amis, la silhouette longiligne et noire de Lady Lamora franchit les portes. Les apparitions publiques de cette veuve pudique étaient suffisamment rares pour être remarquées. De mémoire ils n’avaient tous deux jamais échangés plus de deux phrases, et rien qui lui inspira l’idée d’une plus ample connaissance.

Après le discours du vieil Aldric, le brouhaha reprit dans la foule, de plus en plus nombreuse devant l’imminence des enchères. L’attente créa tant d’agitation que c’est tout juste s’il l’on remarqua que les portes de la salle s’ouvrirent à nouveau.

Le cœur de Lukas bondit sous son sternum, dès l’instant où le rai de clarté qui pénétrait les lieux accrocha son regard.
Bliss.
Sa main trembla un instant. Elle était là, à quelques mètres devant lui, auréolant les boiseries anciennes et les badauds de sa lumière. Alerte, elle semblait rechercher une discrétion qui la poussa à côtoyer le fond de la salle, rasant les murs sur lesquels sa silhouette de cygne ressortait plus joliment que jamais. Que ne l’avaient-ils tous remarquée ? Que ne se tournaient-ils tous vers elle, pour ne plus jamais la lâcher des yeux ? N’était-il donc le seul à l’observer ainsi à la dérobée, intimidé comme un jeune homme face à une vélane ?

Bliss s’établit sur une chaise éloignée du reste du public. Si elle avait réussi à se défaire du joug de son père pour venir jusqu’ici, ce ne pouvait qu’être au prix d’astuces et de ruses dont elle seule aurait jamais le secret. Quant à la raison pour laquelle elle se trouvait ici… Voilà qui constituait le merveilleux prétexte dont il avait besoin pour l’approcher.

Merlin, s’ils s’étaient trouvés seuls, aucune justification n’aurait dissimulé son emportement. L’intimité de leurs cœurs se cachait dans le secret de leur silence.

Mais pour le tout-venant, Lukas Rainforth ne pouvait approcher Elizabeth Abberline que pour des raisons de bonne société.

Glissant de sa cachette, Lukas longea le mur à son tour, prenant garde de ne pas paraître en pleine lumière. Il flirta lui aussi avec le fond de la salle, jusqu’à un siège derrière celui où elle se tenait, droite et attentive. La vue de sa nuque de porcelaine, parsemée de quelques cheveux dorés comme ceux d’un chérubin, brûla ses lèvres de l’envie de l’embrasser. Il s’en tint à une assise sur un siège derrière le sien, légèrement en oblique, pour ne pas se trouver tout contre son dos. Il se pencha légèrement en avant.
- Heureux de vous trouver ici, chère Elizabeth.
Ne pas arriver de face était prendre le risque de la faire sursauter, même s'il s'était exprimé à voix basse. Mais en tant qu’ombre, Lukas résistait mal à l’appel de la discrétion et des surprises qu’elle révélait une fois bravée. Lorsque Bliss poserait ses yeux sur lui, un sourire retenu riderait les lèvres du limier.

Résumé:

La boîte à bijoux était très belle et particulièrement intrigante. Elle pouvait être aussi bien une cache au trésor qu’un danger pour ceux qui n’avaient pas la bonne combinaison. Un peu plus à l’aise qu’auparavant, Bliss ne sentait plus la moiteur de sa peau la gêner. La lourdeur de l’été la faisait silencieusement souffrir et la salle rafraîchie de quelques sorts lui avait été un endroit salvateur.
Elle aimerait bien avec une boîte à musique avec une danseuse, dont les notes métalliques répèteraient une mélodie d’enfance. Toutes ces vieilleries magiques la faisaient rêver, repenser au passé, se demander de quoi serait fait son futur. Elle avait l’impression d’être en train de vivre une nouvelle vie, d’avoir terminé un tome et d’entamer le suivant. L’éclat de son teint restait inaltéré, comme le son de sa voix ou encore la splendeur de ses cheveux. Le temps et les épreuves n’avaient nullement maqué son corps ni sa beauté. Reconnaissante de ce physique intact, elle souhaitait dorénavant le préserver. Se préserver. Quelqu’un d’autre la préservait aussi, au moins autant qu’elle et cette pensée lui réchauffa le coeur. Les yeux toujours rivés sur la scène, l’esprit ailleurs, elle n’entendit rien des pas de chat qui approchaient. La chaise sur laquelle il s’assit ne grinça même pas.

Son sang la mordit au moment où elle entendit le chuchotement rauque et un éclair foudroya son corps. Bliss se raidit et son cerveau, en manque de sa médecine, lui envoya une déferlante d’images aussi sensuelles que charmantes. Touchant ses lèvres d’une phalange de l’index, elle cacha son émoi soudain. Son visage déjà rouge risquait de la trahir ainsi, elle réprima un sourire.

- Monsieur Rainforth, quelle surprise…

Bliss avait légèrement tourné la tête pour qu’il l’entende par dessus le vacarme.

- Pardonnez-moi, je ne peux vous saluer correctement sans risquer qu’un sourire béa ne s’affiche sur mon visage. Mes réflexes ont tendance à me porter du tord.

Ils étaient complices. Amoureusement complices et elle du se retenir pour ne pas darder la salle de son regard pétillant. Celui qui l’animait au plus profond de son être était là… Plus rien n’avait d’importance tout à coup. Il était caché, personne ne le voyait et elle, dans la semi-pénombre, paraissait comme quelqu’un qui regardait dans son petit sac. Autour d’eux, personne ne s’était assis. Elle fit quelques mouvements de la tête, comme pour se replacer, rajuster sa robe ou même remettre un petit frisottis derrière son oreille.

- Vous me manquez, mon duc.

Même si elle faisait offense à son père bien plus souvent qu’à l’accoutumé maintenant, elle n’avait pas prit le risque fréquenter Lukas trop régulièrement. Mais les visites espacées lui crevaient le coeur et elle avait hâte d’abandonner cette vie pour la nouvelle. Arriver enfin au tome trois.

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Résumé : Bliss se fait surprendre dans les ombres et parle très très discrètement avec l’homme derrière elle au point que ça ne se voit pas.

J'ai vu de la lumière je suis entré
Feat les gens présents

Son verre en main, Stan décida de retourner dans la salle pour observer la foule. Il ne voulait pas être au centre du tumulte et des jeux de coudes pour obtenir ces artefacts magiques. Alors il décida de rester dans le fond de la pièce, jusqu’à trouver un endroit où se poser.
Stan buvait quelques gorgées de son verre en longeant le fond de la salle. Il remarqua un parterre de chaises où il pouvait s’asseoir, mais au fil de ces pas, il remarqua que deux inconnus semblaient partager une discussion privée. Les deux personnes semblaient se connaitre, mais ne semblaient pas vouloir être vues ensemble.

Ne voulant pas déranger, il continua son parcours de la salle en les contournant, mais se dit que s’il croisait l’un de leurs regards, il les saluera en opinant du chef, souriant puis poursuivant son exploration de la salle.

Il scannait la pièce du regard à la recherche d’un endroit tranquille. Il se dirigea vers l’autre côté de la salle pour s’installer dans un coin discret de la pièce. Adossé à un mur à observer la foule, il s’amusait à les voir débattre et chuchoter ce qu’ils feraient de chaque objet présenté.

Il n’écoutait même pas la présentation des lots, il était juste là pour passer le temps, voir du monde et profiter d’une bonne boisson. Il continua d’observer la scène, gardant un œil attentif au cas où quelqu’un s’approchait de lui.

Résumé:

Les mystérieuses enchères

Nous sommes le 01 juillet 2024 - Nuit

Aldric et le commissaire priseur étaient ravis. Les enchères battaient leur plein et c'était avec une euphorie non feinte que le vieux sorcier souhaitait passer à la pièce maîtresse. Mais il restait encore quelques petits trésors avant de pouvoir poursuivre.
Lorsque le marteau magique lévitant seul tapa quatre fois, tout le monde savait que c'était l'entracte. On pouvait aller discuter de ses lots gagnés mais pas encore les récupérer, ou encore se désaltérer. La vente s'arrêtait pendant dix minutes.
Aldric le Curieux était, de fait, plus accessible. Il était heureux de pouvoir converser avec les acquéreur de ses petites merveilles pour connaître celui ou celle chez qui certaines allaient partir. Une petite musique de fond accompagnait cette pause bien mérité par tout le monde.

En une fraction de seconde, toutes les pièces se retrouvèrent dans le noir et la mélodie se stoppa. Il y eut des cris de surprise, mais pas de panique immédiate. Un incident magique peut arriver et il n'y a pas de raison de s'affoler. Aldric parla tout haut à son ami l'organisateur des enchères qui fit un Lumos Maxima pour savoir au moins où chacun mettait les pieds. Quelques mages l'imitèrent avec de simples Lumos.

- Il y a un...

Il ne termina pas sa phrase, car tout s'éclaira à nouveau. Les chaises étaient en place et les décors aussi. Les gens ne remarquèrent rien jusqu'à ce qu'une voix plus féminine recouvre le brouhaha :

- L'amulette a disparu ! Le lot inaugural !

En effet, quand on regardait dorénavant la scène, l'objet magique n'était plus. A la place trônait une branche d'arbre aux fleurs roses pâles, délicates.

- Appelez la police magique et fermez toutes les portes !

Aldric leva sa baguette et incanta lentement. Quelques secondes suffirent pour qu'un rai lumineux ne jaillisse du bout et file vers le plafond pour le traverser.

- Personne ne peut transplaner. Le coupable ne doit pas être loin !

Immédiatement, les enchères se stoppèrent et tout le monde s'agita. Certains mages demandèrent à partir ce qui leur fut refusé alors que d'autres montèrent sur scène pour fouiller les alentours.
Aldric était à la fois abattu et en colère. Comment pouvait-on faire un tel affront alors que tout se déroulait si bien, à ses yeux et à sa barbe ? C'était... rageant.
Le commissaire priseur allait d'invité en invité, en nage dans son costume et une personne chargée de la sécurité immédiate mit lieu sur les lots restants et ceux encore visible. Lorsqu'il vint faire son rapport quelques oreilles à proximité purent entendre que il ne manquait rien d'autre que l'amulette.

Quelqu'un accusa Aldric d'avoir mis en scène tout cela pour faire monter la tension et le prix de ses babioles. Quelques proches du sorcier tentèrent de juguler son agacement mais c'était peine perdu. Il aboyait sur le vieillard dépité qui tentait, tant bien que mal, de ne pas se laisser faire.
Il était facile de se laisser submergé par les émotions et se sentir complètement démuni, surtout lorsque tout le monde s'attendait à ce que cela se passe bien...

La convoitise était une chose dont il fallait se méfier. Mais hélas, les précautions prises n'étaient pas suffisantes...

Résumé

Ce qui devait arriver arriva !

Le lot de l'amulette d'Egypte a disparu. Pour information :
-Personne n'est sortit de la salle par les portes principales car vous les auriez vu s'ouvrir surtout dans le noir total.
-Il n'y a pas eu le bruit de l'éclair donc personne n'a transplané.
-Les autres lots ont été enlevés de la scène.
-Techniquement le voleur est toujours dans le coin sachant qu'il n'y a que la grande salle, le petit salon et une pièce à l'arrière pour entreposer les lots (qui est fermée hermétique)

Vous n'êtes en aucun cas obligés de vous mettre en enquête, vous pouvez paniquer, vous évanouir, attendre, ne rien faire, c'est comme vous souhaitez. Aldric est en prise avec un individu qui le vilipende et le commissaire priseur occupé. Il y a des dames qui se sont évanouies et des messieurs qui n'en mènent pas large. D'autres personnes attendent simplement la brigade de police magique. La lumière est là et à part l'amulette d'Egypte rien n'a bougé.

Voilà la photo de la branche posée à la place de l'amulette : https://zupimages.net/up/24/31/ppvz.png

Si vous avez des questions ou des remarques, n'hésitez pas à utiliser le channel discord associé !

Bon jeu !

Tout se passait pour l'instant pour le mieux, la concurrence étant déjà rude pour les premiers lots, même si pour l'heure, Bella s'était réservée pour la fameuse amulette. Elle était particulièrement curieuse de connaître l'histoire et les légende qui l'entourait. Son compagnon de soirée avait déjà fait quelques affaires, mais il était tout aussi déterminé à s'emparer du clou du spectacle. Mais il avait été écrit que leur affrontement dantesque à grands coups de gallions ne verraient pas le jour ce soir. Horreur et stupéfaction ! Il y eu un moment d'obscurité, et lorsque la lumière réapparut, l'amulette elle avait disparut ! Si Bella s'indigna de s'être faite ainsi coupé l'herbe sous le pied de la manière la moins fairplay possible, la suite des évènements lui arracha une expression d'incrédulité complète. Des cris, des évanouissements, des gens qui s'emportaient sans raison.... La sang-pur, dans un flegme et un calme qui tranchait fortement avec le chaos ambiant, observait les fruits de la discorde avec de grands yeux ronds. Il lui fallut quelques petites minutes pour arrivée à sortir de son espèce de torpeur emprunt de fascination, avant de finalement souffler.

Mais.... Enfin par Merlin qu'est-ce qu'il leur prend à s'alarmer de la sorte ? C'est un vol d'amulette, pas une invasion de détraqueurs ! Un peu de tenue que diable !

Mais visiblement la tenue n'était plus à l'ordre du jour, et Bella observa cette cohue en secouant doucement la tête d'un air las. Tout ceci n'allait pas faire avancer l'enquête. Elle essaya de réfléchir à comment procéder en attendant que la police magique n'arrive et intervienne, mais....

C'EST UN SCANDALE ALDRIC VOUS M'ENTENDEZ ?! UN SCANDALE !

L'énergumène qui aboyait depuis tout à l'heure sur le pauvre vieil homme l'empêchait de réfléchir et lui donnait mal à la tête à s'égosiller de la sorte. Ni tenant plus, Bella s'en alla droit à sa rencontre d'un pas ferme et décidé, baguette en main. Et sans crier gare, d'un mouvement de baguette fluide et maîtrisé, elle lança un aguamenti en plein visage de l'incrimineur, l'eau froide et la surprise ayant eu le mérite de le faire taire. Il se tourna, hébété et outré, pour découvrir ce petit bout de femme, qui le massacrait du regard, et qui semblait parfaitement en accord avec ce qu'elle venait de faire.

Lord Boldvert ! Que votre attitude inqualifiable vous couvre de honte est une chose, mais je ne tolèrerais pas que vous me provoquiez une migraine à brailler tel un porc qu'on égorge, pour en plus ne rien dire de constructif ou d'un minimum fondé !

Vous.... Je ne....

Je vous suggère d'aller vous prendre un verre d'eau au buffet et de vous calmer un peu avant de vomir vos accusations à l'emporte pièce ! La police magique arrivera bientôt, et si supercherie et tromperie il y a alors les responsable devront répondre de leurs actes. En attendant épargnez-vous le spectacle d'un marchand de poisson ivre qui ne sait pas se contenir.

Les mots étaient durs et le ton plus tranchant que le fil d'une épée. Néanmoins Bella savait très bien ce qu'elle faisait. Dans ce monde d'apparence et d'étiquette, les faux pas n'étaient que très peu tolérés et très rapidement rappelés à l'ordre. Surtout dans les hautes sociétés sorcières britanniques.... Humilié mais forcé de faire profil bas pour ne pas lui donner plus de grains à moudre, Lord Boldvert S'éloigna furieux, laissant Aldric pousser un soupir de soulagement.

Merci Miss Bulstrode. Vous me voyez bien misérable de n'avoir su me dépêtrer de notre homme seul, mais il était irraisonnable.

Bella adressa un sourire compatissant au pauvre vieil homme avant de lui répondre.

Ce n'est rien Aldric, vous connaissez Boldvert. Toujours prompt à faire des éclats de voix pour se donner l'impression d'avoir du poids. Savez-vous quand la police magique arrivera ? J'espère qu'on retrouvera vite cette amulette, j'avais bien envie de l'acquérir....

Ha Mademoiselle ! Si vous saviez comme je suis le premier à déplorer cette infamie qui nous frappe !

Auriez-vous une idée de qui aurait pu voir cette vente d'un mauvais oeil ?

Je.... Non pas vraiment mais.... Je dois vous avouer que je suis encore un peu confus.

Ce n'est rien Aldric, prenez votre temps pour y réfléchir, et si quelque chose vous reviens, n'hésitez pas à venir me le dire.

Le pauvre vieil homme, bien trop heureux qu'on l'ait sorti de ce mauvais pas, ne se fit guère prier pour prendre congé afin de retrouver un peu ses esprits et sa contenance. Bella en profita pour s'approcher du piédestal et observer la branche fleuri qui avait remplacé l'amulette. Jolie branche, mais elle se demandait s'il y avait un message ou un symbole véhiculé par cette dernière. Aldric pourrait certainement lui en dire plus quand il serait remis. En attendant, elle lança un Revelio informulé sur la branche, juste au cas où elle pourrait trouver quelques brides d'indices ou de piste à explorer.

Résumé:

ET BON ANNIVERSAIRE PAPY !! Ah non ? C’est pas ça ? C'est pas une surprise party ? Moi qui me faisait déjà une joie de manger une grosse part de gâteau entouré des péteux du jour pour fêter probablement la dernière année du vieux croulant – me demandez pas comment je le sais, j’ai le pif avec les presque-morts –, c'est une grande déception ! C’est qu’il a au moins 140 ans non ? Faut arrêter de s’accrocher à la vie hein et refiler au beau vélane tout son blé ! Paraîtrait que ça ajoute des mois de bonne santé ! Quand les lumières se rallument, j’applaudis quand même pour mettre l'ambiance mais je me retrouve vachement tout seul. C’est pas comme ça qu’on organise une petite sauterie et en sauterie, inutile de dire que je m’y connais !

Déjà que finalement je dois payer pour les objets – entre nous, j’ai quand même réussi à séduire mon voisin pour qu’il m’en paye quelques uns – si en plus les gens se mettent à hurler pour une aussi piètre surprise, j’imagine pas leur tête si je leur sortais le grand jeu avec toutes mes paillettes dans le c… Alors ça, je dis oui oui oui ! À nouveau j’applaudis mais c’est pour la bonne cause ! Une baguette qui s'agite et voilà un prout-prout tout mouillé qui file la queue entre les jambes – et là aussi, je m'y connais. Z'avez vu ça, que je souffle à mon voisin au gros porte-monnaie. Tu parles, il est déjà plus là. Il crie un peu plus loin comme beaucoup autour de moi pour une raison que je ne comprends pas. J'ai presque envie de crier aussi histoire de jouer le jeu mais la belle rousse qui a remis l'autre à sa place m'intéresse bien mieux.

Eh bien, eh bien, on a la main verte à ce que je vois ! J'ai bondi de ma chaise et sautillé comme un veaudelune jusqu'à l'attraction du moment. Alors qu'elle jouait encore de la baguette, j'ai posé ma tête sur son épaule pour lui siffler ces quelques mots doux. Navré d'être honnête mais vous n'avez pas arrosé la plus belle plante de la soirée ! Puisque de toute évidence, la plus belle, c'est toujours moi. Sans faire attention à sa réaction, je fais un bond de côté, mes mirettes immédiatement attirées par les fleurs mises en évidence sur le piédestal. J'aurais parié qu'il y avait une amulette ici, il y a encore quelques minutes ? Ai-je rêvé ? Avec tout ça, j'en ai oublié de me présenter. Eros Evans, bien enchanté Madame, que je déclare pompeusement après une révérence des plus caricaturales. Vous aimez les fleurs de cerisier ? Moi, pas trop, je connais une circassienne du même nom dont il vaut mieux se méfier.

Résumé:

(c) Adonis Evans

Bella pensait pouvoir commencer à investiguer et tenter de mettre un peu de lumière sur toute cette histoire. Le sorcier qui s'égosillait ayant été cordialement invité à se taire, elle avait lancé quelques questions l'air de rien, mais sans plus de succès. Et alors qu'elle tentait un révélio sur la branche fleurie.....

Eh bien, eh bien, on a la main verte à ce que je vois !

Une voix inconnue s'éleva. La jolie rousse tourna son minois d'un côté mais manque de chance, le propriétaire de ladite voix était de l'autre.... Mais elle n'eut même pas le temps de le comprendre que l'impensable se produisit. Il y avait quelque chose, ou plutôt quelqu'un qui l'avait touché ! Qui avait posé une partie de son corps sans son autorisation sur son épaule. Et cerise de l'horreur sur le gâteau de l'immondice, il vint lui persifler quelques propos scandaleux à l'oreille ! C'en fut plus que trop pour la demoiselle qui voyait toutes ses limites être bafouées en un clignement d'yeux. Le sang lui monta d'un coup au visage, et le "flipendo" parti avant même qu'elle n'ait pu tourner la tête vers l'indécent personnage qui avait eu l'inqualifiable audace de se montrer si cavalier avec elle. Et non content de l'avoir envoyé quelques mètre en arrière, elle le gratifia d'un sympathique "électrocorpus", juste histoire de le mettre au courant des quelques foudres qu'elle avait à son égard. Le choc n'était ni mortel, ni dangereux, mais remarquablement désagréable, légèrement douloureux même.

Ce ne fut qu'une fois l'individu repoussé et partiellement châtié, qu'elle se tourna vers lui, baguette toujours en main, s'interrogeant si elle allait lui asséner une dernière punition ou s'il avait eu son compte. Mais elle se figea une seconde fois, non seulement sous l'incrédulité mais aussi à cause d'une certaine fascination qui ne lui était pas inconnue....

.... Adon....

Elle s'interrompit dans sa phrase. Si sur le coup elle avait cru reconnaître l'aurore avec qui ils avaient donné une certaine leçon à des cultistes, elle plissa rapidement les yeux. Non.... Non ce n'était pas lui, même s'il y avait comme des airs très marqués de famille ! Une certaine plastique, des cheveux blancs comme les plumes d'un cygne, et cette insupportable fascination qui avait le dont de vous embrouiller l'esprit ! Bella se massa les yeux pour essayer de s'en défaire. Ce n'était pas le moment qu'on vienne la distraire avec ce genre de bêtise, elle avait besoin d'avoir les idées claires pour réfléchir ! Mais l'homme ne semblait pas du genre à se laisser démonter. Il entreprit des présentations qui vinrent confirmer l'inattendu. Ce grossier personnage.... Était de la famille d'Adonis. Ils avaient le même nom. La sang pur observa Eros quelques instants à la fois médusée et confuse. Le contraste avec son frère était.... Saisissant. Elle secoua la tête. Il fallait absolument qu'elle se concentre ! Mais avec l'autre hurluberlu qui n'arrêtait pas de jacter comme une poule pour ne rien dire, et qui se pavanait avec son aura troublante, c'était plutôt mal parti ! Prenant une profonde inspiration pour se contenir et éviter de lui faire disparaître la bouche, elle tenta une approche plus diplomate.

Monsieur Evans, je ne doute pas un seul instant que vos expériences "circassiennes" soient des plus passionnantes, mais comme vous l'avez justement remarqué, l'amulette qui était autrefois à la place de cette branche n'y est plus. Il y a eu un vol, et j'essaie de comprendre à quoi rime toute cette histoire et ce qui aurait bien pu se passer. Plus vite l'affaire sera résolue, plus vite nous pourrons tous rentrer chez nous.

Elle tenta de le regarder, par pure politesse, même si cela lui demandait des efforts monstrueux de concentration pour rester focalisée sur son objectif.

Aussi, à moins que vous n'ayez vu ou entendu quelque chose d'intéressant ou susceptible de faire avancer l'affaire, je doute que vous ne puissiez m'aider. Sauf si vous avez des talents d'enquêteur caché.

Elle en doutait très franchement vu sa dégaine, mais qui sait ? Au mieux, le coup de jus et le flipendo lui inspirerait la profonde envie de ne plus l'approcher. Au pire.... Elle allait devoir se coltiner une pipelette aux manières plus que discutables.

Les Mystérieuses enchères

ft. le monde sorcier

La disparition soudaine de l’article phare des enchères déclencha une débâcle certaine. En proie à une panique croissante, les organisateurs des ventes se mirent en tête de boucler le périmètre et d’appeler les autorités. Lamora, pas le moins du monde inquiétée par la situation, s’assura néanmoins que ses traits couvraient l’apparence d’une émotion appropriée aux circonstances.

En son for intérieur, elle jugea la situation divertissante. En y regardant de plus près, ne restait à la place de l’amulette sacrée qu’une branche végétale. Une branche de cerisiers japonais en fleurs, pour être parfaitement précis.
(Comme c’est amusant…)
Celui qui avait eu l’audace de faire de tour de passe-passe au nez et à la barbe de toute la salle des ventes devait côtoyer les virtuoses de la magie. Elle-même, qui prêtait tant garde à ne pas se dévoiler pour sa première apparition officielle en public depuis longtemps, n’avait fait attention à ce qui avait dû se dérouler devant ses yeux.
- A moins que cette amulette n’ait été subtilisée depuis plus longtemps qu’on ne le pense, lâcha-t-elle soudain, d’une voix qui se voulait très concernée. Ne peut-on envisager l’hypothèse d’un sortilège de métamorphose temporaire ? L’objet aurait ainsi été volé avant même d’arriver devant nous tous.
La jeune Bulstrode, très proactive dans ce genre de situations de crise – comme son commanditaire le lui avait confié, au passage – prenait déjà les choses en main. De très nombreuses explications autres que son hypothèse lancée à voix haute était envisageable, toutefois Josephine Vittoria Lamora ne pouvait se permettre de passer pour une sorcière connaisseuse des finauderies les plus noires de la magie.

Cela paraîtrait bien trop suspect.

Résumé:

Eh bien, c’est qu’elle en a presque froissé mes super vêtements tout juste repassés, avec ses drôles de sortilèges ! Heureusement, c’est pas un petit électro-sort qui va terrasser la grande star de la soirée ! Au contraire, ça a plutôt tendance à me plaire. Sans en dévoiler tous les secrets, il s’en passe des choses dans les chambres VIP du Mermaid que vous n'oseriez jamais imaginer... D’ailleurs, on fait une petite ristourne en ce moment pour les chambres les moins chères – on essaie de toucher aussi un public plus modeste, vous comprenez, les pauvres. Je savais bien que je n’avais pas rêvé ! C'est comme un énorme soulagement que je feins grossièrement. Si c’est une enquête passionnante que vous débutez, permettez-moi d’en être ! Je place ma main contre ma bouche comme si la suite était de l’ordre du secret. Parce que, je sais pas que vous en pensez mais jusque là, on se faisait drôlement chier !

C’est vrai quoi, ils manient tous les balais entre les jambes mieux qu’une équipe de Quidditch au grand complet. Détendez vos strings les gars, votre vie va pas s’arrêter parce que votre ventre ressort un peu trop ! Tout le monde peut pas être aussi svelte que moi ! Malheureusement Madame, je n’ai rien vu ni entendu. Navré de vous décevoir, ma capacité de concentration a perdu de sa superbe depuis que j’ai quitté le… Oh ! De la métamorphose ? Comme c’est intéressant ! En voilà une qui n’a pas perdu de temps en présentations. Charmant chapeau, que je lui dis, qui que vous soyez ! Un peu sombre si vous voulez mon avis – qui ne le veut pas ? –, quelques paillettes le rendrez absolument parfait ! Personnellement, je ne suis pas très chapeau, ça masque tristement ma coupe de cheveux mais elle, ma foi, le porte bien.

En parlant de paillettes, vous permettez ? Il y a ce sortilège qui m’est parfois d’une grande utilité, bien que ce ne soit plus tellement pour les mêmes raisons qu’à l’époque, lorsque je l’utilisais au quotidien. Peut-être est-ce d’ailleurs à ce moment là, avant même la naissance de ma belle Sirène, que les éclats dorés m’ont poussé à quitté mon poste après plusieurs années d’obéissance crasse. Messieurs, mesdames, veuillez vous écarter, s’il vous plaît ! D’un geste d’une souplesse presque inhumaine – je ne le suis qu’à moitié, vous savez –, je sors ma baguette et place l’extrémité du manche entre mes lèvres après avoir incanté, Appare vestigium. Je pivote sur moi-même et de la pointe de ma baguette s’échappe une volute dorée qui recouvre un large périmètre tout autour. Les yeux plissés, j’en observe les effets. S’il y eu une récente activité magique ici, Mesdames, nous ne pourrons pas la manquer.

Résumé:

(c) Adonis Evans

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